« Et bien moi je vous l’dit : ça commence à bien faire »
Qu’il a dit le Sarko aux damnés de la terre.
Lui, le sauveur du monde, roi de l’écologie
Ses accords de Grenelle lui causent, une allergie !
Ses discours sont bidon, au gré des circonstances,
Il ment comme il respire, son culot est immense.
« Les emplois, j’irai les chercher avec les dent »
Qu’il retourne en Hongrie se faire des implants…
« Il faut travailler plus si l’on veut gagner plus ! »
Résultat trois cent vingt mille chômeurs en plus…
« On passera, s’il faut, les racailles au karcher »
Les voyous, les dileurs font de la surenchère,
Les pompiers, les toubibs, les flics sont caillassés
L’insécurité gagne, les vieux sont angoissés…
« J’ai signé, en deux ans, bien plus de grands contrats
Que la France en dix ans ! » Seulement, patatras,
Les Rafales, les centrales lui restent sur le dos
Kadhafi lui dit « zob ! » Lula : « pas d’escudos !».
« Les paradis fiscaux, maintenant c’est fini ! »
Monaco, Luxembourg, la Suisse, la City
Engrangent comme d’hab’ les masses de pognon
Des financiers véreux, des patrons maquignons…
« Mon soucis avant tout : votre pouvoir d’achat ! »
Ses amis du Fouquet’s ont des vies de pachas
Mais retraités, prolos, chômeurs font les poubelles
Pour bouffer de la merde, puis le soir se les gèlent…
Il est temps de stopper ce mégalo dément
Et sa clique nuisible de sarkotrafiquants,
Des électeurs naïfs, trompés par ses bobards,
L’ont placé à la tête, lui et tous ses connards,
D’une France qu’ils trompent, qu’ils méprisent et pillent…
Réveillons-nous ! Finie la France qui roupille !
Un bulletin de vote a fait sa fausse gloire,
Qu’un autre le renvoie aux poubelles de l’Histoire.