Quintidi 25 Nivôse 218
Laisse baver les cons Fadela Amara
Laisse baver les cons Fadela Amara
Qu’ils portent le costard ou bien la gandourah
Ils ne supportent pas que ce soit une femme
Et qui plus est issue des terres de l’islam
Qui leur dise leur fait, à ces tarés furieux
Semant la peur, la mort dans leurs tristes banlieues.
Bien sûr que « nettoyer au karcher s’il le faut »
Sont des mots qui peuvent te mettre en porte-à-faux
Tant ils sont connotés au sceau de Sarkozy.
Mais ces voyous jouant du couteau, du fusil,
De la kalachnikov, du feu, du vitriol,
Qui sèment la terreur, par la mort, par le viol,
Pour leur « honneur » de cons, leurs commerces de cames
Ce n’est plus au karcher, mais c’est au lance-flamme
Qu’il faut les déloger de leurs bauges de porcs
D’où ils crachent la drogue, la violence et la mort.
Plus d’excuses bidon et plus de complaisance
Envers ces parasites et leur sale arrogance.
Leur exemple pourri, leurs guerres de « dealers »
Saccagent, tuent les gosses et sèment le malheur
Dans ces cités pourtant ne demandant qu’à vivre
Normalement et pas comme des bateaux ivres,
Débordantes de vie, de créativité,
Prêtes à s’épanouir dans la fraternité.
Sarko t’a fait venir pour servir d’alibi
Ni pute, ni soumise, l’idole des gourbis,
Belle prise de guerre ! Il t’a fait des promesses :
Plan Marshall des banlieues, du pognon plein la caisse.
Résultat ? Peau d’zobi, des paroles, du vent.
Tu parlas d’un milliard mais bien imprudemment !
Des milliards, il en sort, mais pour les gargotiers,
Pour les laboratoires, pour ses amis banquiers.
Les banlieues ? Il s’en fout. Les jeunes ? Il s’en balance.
Les dealers sont ses alliés de circonstance
Car la peur qu’ils génèrent justifie le flicage
De la société, lui gagne les suffrages
De cette extrême-droite bornée, au front obtus
Sans les voix de laquelle le nain serait battu.
Laisse baver les cons Fadela Amara
Qu’ils portent le costard ou bien la gandourah.
***************************************
ALERTE - CATASTROPHE
