
Mireille Knoll, octogénaire rescapée de la Shoah et assassinée parce que juive...
Tragique réminiscence d’un passé sordide. Mais les tueurs ont changé, ce ne sont plus les tarés d’extrême droite nourris à la pseudo « supériorité » des bons ariens, ce sont les « soldats d’allah ».
C’est cette vérité que vient de mettre sous le nez de ses lecteurs le journal « Le Parisien ». Et ça fait mal au cul à certains « intellos » de gôôôche islamo compatibles.
Dans ce manifeste, les signataires demandent aux autorités musulmanes de « frapper d’obsolescence » les versets du Coran qui appelleraient « au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants ». Une demande qui n’a pas du tout plu à Dalil Boubakeur. « Les citoyens français de confession musulmane majoritairement attachés aux valeurs républicaines n’ont pas attendu (cette) tribune […] pour dénoncer et combattre depuis des décennies l’antisémitisme et le racisme antimusulman sous toutes ses formes », a-t-il lancé. Ben voyons… A la décharge de Boubakeur, il est bon de lire aussi la "Proclamation de l'Islam en France".
Pour réfléchir à cet état de fait : je vous conseille de lire, relire et méditer le livre de Michel Onfray – « Traité d’athéologie » – chez Grasset, dont voici quelques feuilles :
« […] Près de deux cent cinquante versets - sur les six mille deux cent trente-cinq du Livre - justifient et légitiment la guerre sainte, le djihad. Assez pour que se trouvent noyées les deux ou trois phrases bien inoffensives qui invitent à la tolérance, au respect de l’autre, à la magnanimité ou au refus de la contrainte en matière de religion (!). Dans un pareil océan de sang, qui peut encore prendre la peine de s’arrêter sur deux ou trois phrases qui invitent plutôt à l’humanité qu’à la barbarie ? D’autant que la biographie du Prophète témoigne : on y trouve constamment le meurtre, le crime, l’épée et l’expédition punitive. Trop de pages invitent à l’antisémitisme, à la haine des juifs, à leur spoliation et leur extermination pour qu’un combattant musulman ne se croie pas légitimé à passer les juifs par le fil de l’épée.
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La communauté musulmane pense comme les membres de l’Alliance : eux aussi se proclament le peuple élu, choisi par Allah, préféré par lui (IX, 19, mais aussi III, 11 0). Or deux prétendants au statut d’élite, c’est un de trop ! Croire que les autres sont de race inférieure, qu’il existe des sous-hommes, que Dieu établit une hiérarchie entre les humains en distinguant la petite communauté désignée du restant de l’humanité interdit qu’un autre prétende au même statut que soi. La haine des Hébreux pour les Cananéens hier génère la haine des Palestiniens pour les juifs aujourd’hui, chacun se croyant appelé par Dieu à dominer l’autre - les autres - donc s’imaginant légitime à l’exterminer.
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Car l’islam refuse par essence l’égalité métaphysique, ontologique, religieuse, donc politique. Le Coran l’enseigne : au sommet, les musulmans, en dessous, les chrétiens, parce que gens du Livre eux aussi, puis, à la suite, les juifs, également partie prenante du groupe, parce que monothéistes. Enfin, après le musulman, le chrétien et le juif, arrive en quatrième position, toutes catégories confondues dans la réprobation générale, le groupe des incroyants, infidèles, mécréants, polythéistes et, bien sûr, athées… La loi coranique qui interdit de tuer ou de commettre des délits ou des massacres sur son prochain concerne seulement de manière restrictive les membres de la communauté : l’umma. Comme chez les juifs.
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Au sein même de la communauté musulmane de prétendus semblables, la hiérarchie persiste : les hommes dominent les femmes. Les religieux dominent les croyants, les fidèles pieux dominent les pratiquants tièdes, les vieux dominent les jeunes. Phallocratie, théocratie, gérontocratie, le modèle tribal et primitif des origines ne cesse pas depuis treize siècles. Il est fondamentalement incompatible avec les sociétés issues des Lumières. Le musulman n’est pas fraternel : frère du coreligionnaire, oui, mais pas des autres, tenus pour rien, quantités négligeables ou détestables.
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Le local comme universel. En lecteurs de Carl Schmidt qu’ils ne sont pas, les musulmans coupent le monde en deux : les amis, les ennemis. D’un côté, les frères en islam, de l’autre, les autres, tous les autres. Dâr al-islam contre dar al-harb : deux univers irréductibles, incompatibles, régis par des relations sauvages et brutales : un prédateur une proie, un mangeur un mangé, un dominant un dominé. Comme dans la plus banale des jungles, les félins entre eux, et le reste du territoire à soumettre, asservir et posséder. La loi qui règle le rapport entre les animaux.
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Une vision du monde pas bien éloignée de celle d’Hitler qui justifie les logiques de marquage, de possession, de gestion et d’extension du territoire. Le renard et le poulailler, le faucon et sa proie, le lion et la gazelle, les forts et les faibles, l’islam et les autres. Pas de droit, pas de loi, pas de langage, pas d’échange ou de communication, pas d’intelligence, pas de cerveau, mais des muscles, de l’instinct, de la force, du combat, de la guerre et du sang.
L’universel ? Le local moins les murs - pour paraphraser Miguel Torga. Le tribal du VII° siècle, le féodal du désert arabe, le clanique primitif transposé à chaque fois sans changement dans la civilisation du moment, y compris la nôtre, postmoderne, hyperindustrielle et numérique. Le village du désert devient le modèle du monde. L’oasis où rien ne pénètre depuis des siècles, sinon les caravanes nomades chargées de denrées de première nécessité, fonctionne comme archétype social, humain, métaphysique et politique.
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Un livre datant des premières années de 630, hypothétiquement dicté à un gardeur de chameaux illettré, décide dans le détail du quotidien de milliards d’hommes à l’heure de la vitesse supersonique, de la conquête spatiale, de l’informatisation généralisée de la planète, du temps réel et universel des communications généralisées, du séquençage du génome humain, de l’énergie nucléaire, des premières heures du post-humain… La remarque vaut pour les loubavitchs accrochés à la Torah et au Talmud qui partagent eux aussi une semblable ignorance du temps qui passe.
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Comme sous la tente il y a mille cinq cents ans, la famille constitue le noyau. Pas la communauté nationale ou patriotique, encore moins l’entité universelle ou cosmopolitique, mais celle du chef de famille possédant ses deux, trois ou quatre femmes soumises - car la polygamie primitive persiste dans le Talmud comme dans le Coran (IV, 3) - au milieu d’enfants nombreux - une bénédiction de Dieu, l’autorité procédant d’Allah, bien sûr, mais par la voix du Père, du Mari, de l’Époux, figures de Dieu sous la toile en poil de chèvre.
Toute action se vit sous le regard de la tribu qui la juge à l’aune de la conformité aux règles coraniques ou musulmanes. Le père, mais aussi, dans une logique phallocrate totale, le grand frère, le frère et autres variations sur le thème du mâle. Le lieu de la religion incarnée, donc du politique et de la théocratie, c’est la cellule de base de la société : ni Platon - dans La République -, ni Hegel - dans Les principes de la philosophie du droit -, ni Mussolini, ni Hitler, ni Pétain et autres fascistes ne s’y trompent : tous savent que le début de la communauté, la généalogie de la collectivité se noue là, dans l’espace intime de la famille - la tribu primitive. Lire ou relire Engels et L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État pour s’en convaincre…
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Et une autre réflexion de Onfray :
(…/…) "Nos compatriotes d’origine musulmane" ? D’origine algérienne, marocaine, maghrébine, bretonne, anglaise, française etc., etc., je vois. De religion musulmane, catholique, juive, je vois aussi. Mais d’origine musulmane, catholique, ou juive, ou ce que vous voulez, je ne vois pas bien. Ou plutôt je ne vois que trop bien ce que cette confusion entre origine et religion comporte et à quel point elle trouve ses plus ardents partisans chez les extrémistes religieux de toute obédience. De surcroît cette confusion entre la religion et l’appartenance à une population fait le jeu des extrémistes musulmans en mettant tous les Arabes, y compris les Arabes athées, ou convertis, dans le panier de l’islam radical. L’extrême droite applaudit des deux mains. Enfin, à ce compte-là on ne peut critiquer l’islam radical sans tomber dans le racisme anti arabe, comme les extrémistes juifs sans se faire taxer d’antisémitisme. Cette confusion est tellement répandue, notamment dans une certaine extrême gauche, que l’on va finir par croire que seuls méritent d’être défendu contre le racisme anti arabe, les musulmans, les radicaux plus que les modérés, et pas les autres. »
On aime ou on n’aime pas Onfray, mais c’est une pointure et il ne mâche pas ses mots.
Comme le nazisme, l’islamisme est un expansionnisme total. Il vise la domination du monde. Comme les islamistes le disent eux-mêmes, le "djihad" ne cessera que lorsque tous les "mécréants" (c’est-à-dire les non-musulmans) auront été tués ou se seront convertis à l’islam.
Ils ne font qu’appliquer ce qui est prescrit explicitement dans le Coran :
Sourate 3, verset 59
En quelques lieux, qu’ils soient, ils [les infidèles] seront couverts de malédiction. On les tuera partout où on les trouvera.
Sourate 4, verset 56
Ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est Puissant et Sage !
Sourate 4, verset 91 :
Ils ont voulu vous rendre infidèles comme eux, afin que vous soyez tous égaux. Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni protecteur.
Sourate 5, verset 37 :
Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah et Son messager, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre.
Sourate 8, verset 12 :
Il dit alors aux anges : Je serai avec vous. Allez affermir les croyants. Moi, je jetterai la terreur dans le cœur des infidèles. Abattez leur tête et frappez les extrémités de leurs doigts.
Sourate 9, verset 5 :
Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez. Faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux.
Sourate 9, verset 29 :
Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Allah ni au dernier jour, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu’à ce qu’ils paient le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient soumis.
Sourate 47, verset 4 :
Si vous rencontrez les infidèles, combattez-les jusqu’à ce que vous en ayez fait un grand carnage ; chargez de chaînes les captifs.
Bien sûr, on trouve aussi dans le Coran des versets qui prônent la paix, dont celui qui est souvent cité et qui dit que "celui qui tue un homme tue toute l’humanité".
Mais il faut savoir que d’après les "hadiths", les textes religieux qui disent comment interpréter le Coran, en cas de contradiction entre deux versets, c’est le plus récent qui l’emporte et "abroge" le verset plus ancien (sachant que les versets ne sont pas par ordre chronologique dans le Coran, ce qui rend difficile la distinction entre versets récents et anciens pour les non initiés).
Tous les versets de paix du Coran datent de la période où Mahomet prêchait paisiblement à La Mecque, alors que les versets de violence et de haine datent de la période suivante à Médine où il était devenu un chef de guerre. Tous les versets de paix sont donc de facto "abrogés".
Il faut aussi savoir que pendant cette période médinoise, Mahomet a égorgé ou décapité plus de 600 "infidèles" de ses propres mains. Or pour tous les musulmans, Mahomet est par définition l’homme parfait et donc l’exemple à suivre. Et c’est exactement ce que font les islamistes. La plupart des Occidentaux, y compris parmi les chefs d’État, ignorent tout de l’Islam et de ce qui est écrit dans le Coran. Ils ne connaissent ni la vie de Mahomet ni l’existence même des hadiths. C’est pourquoi ils ne comprennent pas que les racines de l’islamisme sont bel et bien dans l’islam et le Coran, et ils ne comprennent pas non plus le fantastique pouvoir de fascination exercé par l’État Islamique sur les musulmans,
Tè ! Je vais encore me faire des amis parmi les idiots utiles qui bavent leur fiel dérisoire sur Onfray tout en léchant sans vergogne les babouches des nazislamistes…
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