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Billet de blog 28 mai 2010

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A la manif, nous y étions ! Beaucoup ? Pas assez ? Sans doute.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Mais le million de personnes qui, à travers tout le pays, a clamé haut et fort son refus d’un plan retraite gouvernemental directement sorti des cerveaux enfumés du Medef. Car ne nous y trompons pas, les propositions des sarko-trafiquants reflètent fidèlement les désidératas des accapareurs du Caca-rente avec un seul but à long terme étant, malgré les dénégations : saboter le système par répartition (solidarité) au profit de la funeste capitalisation (individualisme).

Les deux seuls leviers actionnés par le gouvernement sont l’allongement de l’âge de départ à la retraite et l’allongement concomitant du nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une pension à taux plein. Ceci a pour objectif de faire des économies en augmentant les décotes et donc en diminuant les pensions, car les seniors du baby boom ne trouveront pas de travail demain puisque, au contraire, on compte sur leurs départs en retraite pour réduire le chômage ! Comme il n’y a pas de perspective d’emploi, ni de volonté patronale de les maintenir au travail, ils seront bien obligés de faire valoir leurs « droits à la retraite » sans avoir les trimestres requis pour obtenir le taux complet qui est, rappelons-le, de 50% de la moyenne des 25 meilleurs années… Or, chaque trimestre manquant par rapport aux 40 ans actuels, et bientôt aux 41, 42, voire 43 ans, implique une décote conséquente. Donc les retraités qui toucherons le « taux plein » seront de plus en plus rares…

Qu’est-ce qu’ils seront obligés de faire devant une perspective pareille ? Succomber aux sirènes qui leurs chantent sur tous les tons de faire leur propre plan retraite…par capitalisation. La finalité de l’affaire, elle est là : refiler aux gueules avides des grands groupes d’assurances et de banques (maintenant tellement imbriqué) l’énorme gâteau des retraites privatisées. (Médéric est l'un de ces organismes de retraites complémentaires qui s'est transformé au fil des ans en un gigantesque ovni financier, qui a gardé quelques racines avec le monde mutualiste et coopératif, mais qui a muté à vive allure vers les marchés financiers et qui gère donc de gros intérêts privés. Médéric est un groupe qui a beaucoup d'entregent et d'influence. Et qui est patron de Médéric? Sarkozy Guillaume, homme d’affaire « brillant », plus ou moins viré du Medef mais...frère de Sarkozy Nicolas! En bouffant la goulash du dimanche, les Huns ont dû mettre au point quelques juteux arrangements!)

Pour enfumer le populo, les sarko-trafiquants sortent de leur chapeau la promesse d’une « taxation des hauts revenus et du capital »… Sans rien chiffrer bien entendu. Ce sera une alouette de « sacrifices » des riches contre un troupeau de chevaux de pressurage des pauvres…

Il est primordial de faire échouer par tous les moyens cette « réforme » des retraites. Pour des questions de solidarité, d’équité, de justice, de cohésion nationale, de respect du pacte républicain. Mais aussi, d’une manière plus bassement électorale, parce que si Sarko échoue dans sa « mère de toutes les réformes », le roitelet aura tout échoué et sera nu. Il sera alors possible de le renvoyer dans sa bauge. (En évitant tout de même de le remplacer par son clône, DSK, le candidat de gôôoche du Medef).

Merci à Philippe Tastet

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