
Agrandissement : Illustration 1

Les souvenirs
Combien j'ai douce souvenance
De nos amours, ô ma Clémence,
Ces jours à jamais effacés,
J'y pense,
Où sont nos coïts insensés
Passés !
Te souvient-il lorsque ma pine,
Luxurieuse et libertine,
Entre tes lèvres se glissant,
Coquine
Tu me suçais en rougissant
Souvent ?
Dis-moi, te souvient-il encore
De ces caresses que j'adore :
Ma langue avide en frémissant
Dévore
Ton clitoris rose et dardant
Son gland.
Te souvient-il du tour agile
De notre tête-bêche habile,
Quand ma langue, du cul au con,
Docile,
Répondait à ton postillon
Mignon ?
Te souvient-il de ta sœur Luce
Qui me branlottait le prépuce,
Tandis que toi, tu lui mettais
En puce
Ta langue au con et lui faisais
Minet ?
Oh ! qui nous rendra nos foutries,
Nos jouissances, nos orgies ?
Oh ! qui nous rendra ces amours
Jolies
Qui doraient nos nuits et nos jours
Toujours !
Albert Patin De La Fizelière (1819-1878)
Illustration X - Droits réservés
***********************
Et puis tiens, écoutez plutôt la coquine Colette!