Au centre de Lodève, c'est l'habitat dégradé qui domine.
Les évacuations des eaux de pluie servent à évacuer les eaux usées dans de nombreux cas, et l'odeur qui s'en suit est abominable, nous faisant vivre à côté d'égouts à ciel ouvert... on se croirait dans certaines villes du tiers monde...
Est-ce une politique voulue par la municipalité ?
Est-ce une démarche délibérée : laisser tout cela se dégrader encore plus (il faut voir la gestion des immeubles par la famille du maire qui tient une agence immobilière, chez moi par exemple : abandon d'appartements dont les portes enfoncées ne sont pas réparées, installation de familles de chats qui crottent dans tous les coins de l'escalier, porte d'escalier cassée, toiture qui fuie) ?
Sur quoi va déboucher cette dégradation ? va-t-elle être suivie, lorsque tout aura bien été cassé, de juteuses opérations immobilières ?
Nous avons connu un éloignement du centre de Montpellier d'une demi-heure de plus, grace à la politique "de gauche" conjointe de MOntpellier et Lodève : une obligation pour les autobus (nous n'avons pas de train du tout !) de s'arrêter à la périphérie de la "grande" ville, et une correspondance qui peut être très longue (surtout dans le sens du retour). Aucun bus ne ramène à Lodève après 6 h du soir !!!
(les transports à 1 euros sont un vieux rêve usagé : il faut payer le bus+le tram).
Or, tout le monde sait que la zone d'emploi se trouve sur la bande littorale...
Or, tout le monde sait que la vie culturelle se concentre à Montpellier... (surtout pour les pauvres, qui bénéficie des actions ouvertes des divers festivals)... (le festival de poésie de lodève se reduit d'année en année, géographiquement et temporellement, comme peau de chagrin).