Selon Melenchon, il n'y a pas de prospérité sans endettement de l'Etat : les investissements en logement, santé, enseignement, fonction publique, culture ne sont possibles qu'en s'endettant, (en s'endettant de beaucoup plus de 3% (du PIB ou de budget ? mince je ne sais pas !)). c'est en s'endettant que l'on fait entrer dans l'économie l'argent (salaires des fonctionnaires) qui fait ensuite tourner la machine économique puisque ceux-ci achètent et font donc tourner les usines et les producteurs de toutes sortes de biens.
Là, je me demande s'il ne met pas la charrue avant les boeufs, ou bien si j'ai mal compris.
Melenchon semble avoir une idée de l'économie basée sur la croissance.
Or, moi, j'ai une petite sympathie pour la décroissance, à cause de l'impact écologique d'une croissance économique de l'humanité qui ne s'arrêterait pas.
Pourtant j'aime beaucoup Melenchon, parce qu'il défend une répartition plus juste de nos richesses...
J'vous dis pas les cailloux !