Tiens, on dirait que Montebourg aussi il s'est rendu compte que les enseignants aiment être flattés... mais la suite devient intéressante :
"Actuellement, lorsqu’un élève sort d’un collège du quartier populaire Saint Charles à Nice, il n’a pas le même bagage scolaire que lorsqu’il sort d’un collège du centre de la ville de Nantes. Là est un des noeuds du mal scolaire français. Comment voulez-vous demander aux familles d’avoir une attitude républicaine si, lorsqu’elles inscrivent leurs enfants dans l’école d’un quartier populaire, ils en sortent avec un niveau scolaire moindre que s’il avait été scolarisé dans un établissement d’un quartier moins défavorisé ? Que voulez-vous dire à certains de nos jeunes des quartiers populaires qui disent avoir « la rage » lorsque, excellents élèves de leur collège de secteur, ils se retrouvent à la queue du peloton dans le « grand » lycée du département et qu’ils n’arrivent pas à réaliser leur envie légitime d’intégrer les filières prestigieuses ? Leurs parents n’avaient pas les codes et les informations nécessaires pour se mouvoir dans un système opaque. Pour que nos principes d’égalité et de fraternité ne soient pas que des paroles en l’air, aussi creuses que discréditées, il faut que l’Éducation Nationale garantisse sur tout le territoire, dans tous les établissements, dans toutes les classes, une égale qualité d’accès aux savoirs et aux compétences."
Alors là, entièrement d'accord ! (mais on peut se poser la question de savoir qui construit cette opacité et ces codes).