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Billet de blog 16 novembre 2021

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BREVE: MEMOIRE FABIUSIENNE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Présent à la non moins instructive émission Rembob’ina sur LCP (la 13), Laurent FABIUS (celui de la Tête et les jambes), s’est livré à un numéro de haute voltige (il a pratiqué l’équitation) qui m’a laissé pantois, et pourtant il m’en faut.

Au cours du débat portant sur l’action du gouvernement issu des élections de 1981 (Présidence Miterrand), dans un grand élan du cœur : nous avons commis des erreurs en grande partie dues à l’inexpérience, et là accroche toi aux branches lecteur : nous n’avions pas exercé le pouvoir depuis prés de quarante ans ! Selon un bref calcul ça nous ramène à 1941 !

François MITERRAND, Président de la République de 1981 à 1995, décoré de la Francisque mais pas que, a été 11 fois ministre entre 1947 et 1958. Et pas des moindres, Ministre de l’intérieur en 1954 (l’Algérie c’est la France), garde des sceaux en 1957 (pour le palmarès je vous laisse chercher).

Souhaitant connaitre la suite en mettant au compte de l’âge cette envolée de l’ancien plus jeune Premier Ministre, je n’ai pas zappé pour voir jusqu’ou le numéro d’équilibriste pouvait aller.

Je n’ai pas été déçu. Dixit le premier de la classe et en résumé : les nationalisations de 1981 étaient en grande partie idéologique, et d’ajouter sa grande fierté à la vue des grands groupes industriels que cela a tout de même permis de créer et qui font la grandeur de la France !

Décryptage nationalisations en système Capitaliste (pardon économie de marché avec une intervention forte de l’état) :

Achat par l’Etat (nos sous) d’entreprises, de groupes industriels, commerciaux, de banques, mais au prix fort. Ensuite injection plus ou moins massive d’argent public pour « replâtrer ». Quand tout est au point et que le » bazar » génère du profit à tout « berzingue », et que les conditions politiques sont ad hoc, privatisation !

Privatisation : ceusses qu’ont touchés les sous (un max) rachètent tout le bazar pour le prix bas (faut bien qu’il leur reste de l’argent de poche à nos capitalistes, et allez encore un gros mot !). Sauf bien sur les activités qui ne génèrent pas de profit ou si peu et qui comme par enchantement restent publics ! Dépenses publiques, recettes privées ! Et lesquelles dépenses publiques, comme le dit si bien le premier de cordée coûtent un pognon de dingue (c’était au sujet du social mais ça revient au même), et puis j’ajoute : n’en déplaise, ça nous regarde quand même un petit peu puisque, j’insiste quitte à lasser, du premier au dernier euro c’est notre contributif.

Et en plus avec le » pognon » delta entre prix fort et prix faible, ça leur permet à ceusses qui nous exploitent « d’investir » et d’optimiser un max la machine à profit !

Pour le récent déroulé des opérations, ça démarre en 1981 et après y a plus qu’à suivre ! C’est comme une série à succès, si vous avez raté un épisode pas de soucis ils rediffusent !

Marcel DASSAULT ne manquait jamais de remercier sa nationalisation de 1936 qui lui avait assuré un succès dans les affaires d’une ampleur inespérée, et en plus pour les débouchés pas de soucis : notre argent public pour assurer notre défense « nationale », bon moi je veux pas de mal à mes voisins, et puis en plus le survol de ma maison par les Mystères  ( mystère comme c’est bizarre) et autres Rafales ça fait vibrer les vitres et je fais des fautes d’orthographe, c’est pas respectueux pour les lecteurs ! Déjà que la bombinette nous coute un max, en plus faut subvenir aux besoins du marchand de fers à repasser dont personne d’autre ne veut !

Re preuve en est que ça marche, au gré des « majorités » personne n’est revenu sur les privations, pardon la création de « Fleurons qui font la grandeur de la France ».

Les Nationalisations/Privatisations dans «  l’Economie de Marché » c’est choquant et sont à dénoncer, mais c’est dans l’ordre des choses du point de vue Capitaliste.

Intermède : Par contre ce qui me fâche c’est la finalisation de la privatisation de la RNUR (Régie Nationale des Usines Renault) par décret de juillet 1995 présidence CHIRAC, Gaulliste revendiqué. Louis RENAULT industriel » brillant », mais surtout collabo de l’Economie de Pillage Nazi, condamné comme tel et ses biens confisqués, décret de Nationalisation qui s’en suit (la lecture de ce décret est toujours un grand moment de satisfaction pour la classe ouvrière, les prolos quoi) Quand on annule une peine,             Nationalisé qui devient privé, ça s’appelle quand même un petit peu une réhabilitation.  Dans le cas de figure la réhabilitation de Louis Renault même pas Nazi, juste un capitaliste qui ne voyait aucun inconvénient, même pas moral, à collaborer juste pour préserver le but unique du Capital : le profit maximum sans états d’âme ! 

Depuis 1995 les majorités se sont succédées, Renault est toujours privé, et Louis Renault doit se secouer les osselets  de plaisir. Fin de l’intermède.

Et pourtant le franscisqué il s’en était donné du mal au congrès d’Epinay dans ses diatribes anti capitalistes pour nous faire oublier son déjà brillant parcours !

Je crois que c’est tout ça qui l’a perturbé le poulain (poulain/équitation c’est bon non !),  du machiavel « du coup d’état permanent », lui même  concurrent pour le costume du « pourquoi voulez vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur » (réponse : article 16 de la constitution de 1958 mon Général!)

 Surtout qu’en étant Président du machin « constitutionnel, «  et qui donc est garant du respect du « Coup d’Etat Permanent », ça peut donner le tournis !

D’ailleurs j’en profite  pour postuler moi aussi comme membre qualifié du machin avec comme légitimité ma virginité en termes de délits. Ca lui donnerait un peu de « gueule » au « machin garant ».

Comme dirait l’autre le passage de FABIUS à rembob’ina ça décoiffe (c’est facile mais c’est quand même drôle), vivement qu’il revienne, on n’a pas si souvent l’occasion de rigoler en ces temps de spéculation,  pardon de " pénurie provoquée par les dysfonctionnements entre l’offre et la demande " !

Merci Médiapart pour l’espace d’expression où même l’humour est permis.

Petit rappel, n’écrivez pas au président, y répond jamais, surtout quand ça dérange.

Hasta la victoria siempre !

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