Comment les musiques des îles parviennent-elles à se faire entendre si loin, bien au-delà des mers ? Comment obtiennent-elles un tel rayonnement, qui laisse dans l’ombre nombre de nations plus grandes, apparemment plus puissantes ? Comment le Cap-Vert, archipel à demi désertique au large du Sénégal, s’est-il octroyé une place centrale sur la carte des musiques du monde en deux décennies ? Pourquoi l’Indonésie et ses orchestres de gongs, les gamelans, obsèdent-ils les compositeurs occidentaux, de Claude Debussy à Steve Reich ? Au fond, quelle chanson diffusée aujourd’hui sur nos radios ne doit rien à une île, que ce soit la Jamaïque, Cuba, l’Islande ou l’Australie ?
Cet automne, Villes des Musiques du Monde célèbre le pouvoir créatif des îles. Et, parce que, sans réflexion, toute action est vaine, voire périlleuse, le festival ouvre le dialogue. Tout au long d’une programmation très insulaire se glisseront des temps d’échange sur les mécanismes qui aboutissent à des musiques à la fois si originales et si universelles.
Toute la programmation est à découvrir sur le site de Villes des Musiques du Monde :
www.villesdesmusiquesdumonde.com
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