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Après des mois de débats, les sénateurs ont rejeté, jeudi 9 août, l'Argentine a rejeté le droit à l’avortement. Trente-huit sénateurs ont dit non au texte prévoyant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
En Europe, encore quelques pays condamnent l’avortement. Parmi eux, l’Irlande. Comme le Venezuela, l’île ne l’autorise qu’en cas de mise en danger de la vie de la mère. Le viol, l’inceste ou encore la malformation du fœtus ne sont donc pas des raisons valables. Si l’interruption de grossesse est tout de même pratiquée, elle est passible d’un emprisonnement à vie. Des pratiques qui, peut-être, vont changé grâce à Leo Varadkar : le référendum organisé par le Premier ministre, arrivé au pouvoir en juin 2017, qui avait jugé la loi "trop restrictive", a permis une large victoire du "oui" (66%) au mois de mai 2018.
En Pologne comme à Chypre, l’IVG n’est permis qu’en cas de graves problèmes médicaux, de viol ou de malformation du fœtus. En 2016, le gouvernement polonais a tenté de durcir les règles d'accès à l’avortement. Mais de nombreuses manifestations l'ont poussé à abandonner ce projeti. Selon l'OMS, plus de 25 millions d'avortements à risque sont pratiqués chaque année dans le monde.
Les préservatifs plus chers qu'un ordinateur au Venezuela
Au Venezuela, la situation est ubuesque. Depuis la crise économique qui frappe le pays, le prix des denrées et des objets de la vie courante s’est envolé. Une boîte de préservatifs coûte 661,72 Euro . Pas évident, donc, de se protéger correctement des maladies sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses. Malgré tout, l’avortement est interdit dans le pays.