Agrandissement : Illustration 1
«La croisière abuse»: sous ce titre provocateur, deux ONG dénoncent la pollution atmosphérique provoquée dans les ports par les bateaux de croisière dont les puissants moteurs fonctionnent en continu même lors des escales, et demandent des mesures. "C'est une petite ville qui arrive", explique Adrien Brunetti de France Nature Environnement (FNE), avec derrière lui, dans le port de Marseille, le paquebot de la Royal Carribean "Allure of the Seas", en escale dans la cité phocéenne.
Communiqués de France Nature Environement: "La croisière abuse !"
Après sa campagne « Irrespirable » en 2013-2014, France nature environnement continue à sensibiliser l'opinion publique quant à la question de la pollution de l'air en visant cette fois l'industrie de la croisière. En partenariat avec l'ONG allemande NABU, FNE a réalisé des mesures de la qualité de l'air à proximité du Port de Marseille le mardi 21 juillet 2015, avec des résultats édifiants. L'occasion de s'indigner à propos d’une pollution aussi méconnue que délaissée par les autorités, loin des images de rêve et de vacances véhiculées par ces monstres flottants.
Le plus grand bateau de croisière du monde, accueille à son bord 5.230 passagers et 2.300 membres d'équipage. "Les moteurs tournent en permanence pour alimenter les besoins des passagers" et faire fonctionner les 25 restaurants, quatre piscines, deux simulateurs de surf ou encore la patinoire, déplore M. Brunetti, coordinateur santé environnement à FNE.
L'ONG allemande Nabu, partenaire de FNE, organise une campagne de mesures dans plusieurs ports européens, Marseille, mais aussi Venise, Barcelone, Lisbonne, Athènes ou Hambourg, pour mettre en évidence la pollution atmosphérique de ces géants des mers, dont "Allure of the Seas" est l'archétype.