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Chaque année 18 000 jeunes, meurent sous les balles. Il y a bien sûr les fusillades qui font la une des médias mais aussi beaucoup d’accidents domestiques. Des associations se mobilisent devant le puissant lobby des armes et demandent un meilleur contrôle de la vente d'armes à feu.
De plus en plus de jeunes Américains reçoivent en cadeau un pistolet ou une carabine mais aussi des "bébés tueurs" impliqués chaque semaine dans des accidents par armes à feu.
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«Toutes les trente minutes aux États-Unis, un enfant se blesse avec une arme à feu. Les armes sont la deuxième cause de décès chez les jeunes dans notre pays. C’est la première cause de mortalité chez les jeunes afro-américains. C’est absolument scandaleux.» déclare Leah Gunn Barrett, directrice de l’association «New Yorkers Against Gun Violence»
Un documentaire de Telequebec: "Etats-Unis, le pays qui arme ses enfants"
Le plan de Barack Obama contre les violences dues aux armes à feu
Le président américain veut notamment interdire les armes d'assaut et les chargeurs de plus de dix balles.
Compte tenu de l’opposition irréductible à la moindre mesure de régulation d’un Congrès entièrement contrôlé par les républicains, M. Obama s’est résigné à s’engager dans la voie réglementaire.
1) Interdiction des armes d'assaut
2) Interdiction de certaines munitions
3) Vérifications d'identité
4) Traitement des troubles psychiatriques
5) Des policiers dans les écoles
L'offensive de Barack Obama contre les armes à feu.
L’objectif est modeste, mais la NRA (National Rifle Association), le puissant lobby des armes, est déjà vent debout.
La National Rifle Association, qui revendique plus de cinq millions de membres, se bat depuis des décennies avec une redoutable efficacité, aussi bien au niveau fédéral qu’au niveau de chaque État, pour empêcher l’adoption de lois limitant l’accès et le port de gros et petits calibres.
L'interdiction des armes d'assaut était en place entre 1994 et 2004.
Les fabricants avaient pu contourner la loi, en modifiant certains aspects de leurs armes. L'interdiction ne touchait pas aux armes déjà en circulation, ce qui est également le cas du projet de Barack Obama.