Une amnistie pénale et civile pour les entreprises de construction condamnées par l'autorité de la concurrence pour «participation à un cartel dans le cadre de l'obtention de chantiers publics»
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Les députés grecs ont adopté ce dimanche, plus tôt que prévu dans la soirée, de nouvelles mesures de rigueur réclamées par les créanciers du pays comme condition pour débloquer une tranche de prêt de 5,4 milliards d'euros. Le nouveau train de rigueur, adopté en commission parlementaire vendredi, par les députés de la coalition gouvernementale, comprend un tsunami de taxes indirectes (TVA sur la consommation, tabac, boisson, essence, café).«Seul l'air que l'on respire ne sera pas taxé», ironise la presse Grec. Alexis Tsipras, adopte ainsi un projet de loi de 7 000 pages très impopulaire. Ce projet de loi prévoit notamment un mécanisme de correction automatique en cas de dérapage budgétaire et des mesures supplémentaires pour accélérer les privatisations. Une autorité indépendante des revenus publics luttera contre la fraude et l'évasion fiscales. Est aussi prévue une amnistie pénale et civile pour les entreprises de construction condamnées par l'autorité de la concurrence pour «participation à un cartel dans le cadre de l'obtention de chantiers publics». Les manifestations se multiplient sans le moindre changement de direction. C'est toujours les mêmes qui sont victimes de cette rigueur perpétuelle, quelque soit la couleur du gouvernement en place.