immeuble du Drapeau, propriété de SCIC habitat Une cave éventrée et pillée Porte d'entrée brisée en juin 2014
Premier bailleur de France avec 271 320 logements gérés, le groupe SNI, filiale à 100 % de la Caisse des Dépôts, est un opérateur immobilier privé au service du bien public. Présent sur l’ensemble du territoire à travers ses filiales régionales nommées SCIC, il offre à l’Etat et aux collectivités territoriales une réponse adaptée à leurs besoins en logements sociaux, tout en garantissant un véritable parcours résidentiel à ses clients. Hébergement d’urgence, logement social voire « très social », intermédiaire et libre, foyers pour personnes âgées ou résidences étudiantes et même une offre en accession à la propriété... Le Groupe accueille au total près d’un million de personnes au sein de son patrimoine. Mais qu’en est-il réellement de la qualité de vie de ces locataires et des rapports avec ce bailleur social aux fortes ambitions ?
A Dijon, les locataires d’une résidence rachetée par SCIC habitat Bourgogne (SHB) en 2008 doivent faire face depuis huit ans à une gestion locative difficile de leur immeuble collectif avec l’arrivée progressive de nouveaux locataires à problèmes : des "cas sociaux" au mode de vie très perturbateur et qui les ont obligés à saisir la Justice, la Mairie de Dijon et le Conseil Général Cote d’Or pour solliciter in fine 3 expulsions face au refus d’intervention du propriétaire-bailleur de mettre fin à toutes ces exactions et vandalismes.
Le consensus des locataires à Dijon est unanime pour affirmer que la gestion locative de leur résidence par SHB est catastrophique à tous points de vue : les dirigeants de SCIC ne font aucun travaux de rénovation dans l’immeuble => ascenseur de 49 ans, vétuste (très bruyant) et en panne presque chaque mois, des sous-sols d’origine (1966) inflammables, jamais réaménagés, présence de rats constatée, régulièrement investis par des squatteurs et deux familles locataires qui ont éventré et pillé plusieurs caves (en bois) pour se livrer à des trafics de stupéfiants et d’alcools, qui font des tags dans le sous-sol + hall d’entrée, urinent partout (c’est une infection permanente), ils cassent tout ce qui est à leur portée (spots du plafond d’entrée + ampoules des sous-sols + interrupteurs) y compris la porte du hall d’entrée en juin 2014, (cout 900 eur de réparation). Pas d’extincteur ni portes coupe-feu dans les parties communes. Le pire est bien sur le défaut total d’insonorisation dans les logements donnant lieu à des violents conflits de voisinages à répétition.
La police est déjà intervenue plusieurs fois (en Aout 2014 puis en janvier/février 2015) pour tenter d’éradiquer ces vandalismes et squatteurs mais comme il y a « deux foyers d’infection » dans leur résidence, ca revient sans arrêt. D’autres locataires dans des villes de Bourgogne (à Chevigny, à Sens, à Saint Marcel, à Beaune) se plaignaient de ne pas avoir eu de chauffage pendant 4 ans ou victimes d'inondations, d’infiltrations par le toit, des vices de constructions des immeubles de SCIC nouvellement construits ou déploraient la présence de rats, blattes dans des logements insalubres très anciens en plus des vandalismes dans leurs halls et sous-sols et déploraient la présence de bandes qui investissaient périodiquement les parties communes des immeubles de SCIC. A Dijon beaucoup de HLM propriétés de SCIC habitat sont touchés : Drapeau, Junot, Mansart, Greuze, Talant .
A chaque fois le même constat revient : SCIC habitat Bourgogne promet des améliorations, des changements, envoie des mises en demeures, propose des médiations (inopérantes),mais dans la réalité ce bailleur social ne fait absolument rien laissant tous ses locataires à leur triste sort !
Les journaux le Bien public Cote d’or, l’Yonne Républicaine et le journal de Saone et loire s’alarment de recevoir à leur rédaction depuis deux ans des dizaines de plaintes de citoyens leur faisant part de leur exaspération face au mutisme et inaction de SCIC habitat Bourgogne devant tous ces problèmes...
Les dirigeants de SCIC semblent beaucoup plus préoccupés par la perception des loyers que par les conditions de vie dégradantes de leurs locataires, alors que ceux-ci sont pourtant dans des « logements sociaux » : ils placent n’importe qui à Dijon sans faire d’enquête préliminaire, ils ne reçoivent jamais les plaignants à leurs agences ni à leur direction au Katamaran, ils ne traitent pas les plaintes (nombreuses) pour conflits de voisinages et ils ne vont jamais aux AG de co-propriété, situation inacceptable.
L’article 6 de la loi de 1989 impose pourtant au bailleur l’obligation de mettre en location des logements décents. Cette obligation de décence réside tant au niveau de la sécurité, du confort, de l’isolation phonique et thermique (nécessitant si il y a lieu des travaux pour les immeubles anciens) que de la superficie et entretien des lieux. (voir aussi Article 1719 du Code civil et Article L116-1 du code de la construction et de l’habitation).
Etant arrivés à une totale saturation, des locataires ont déjà alerté plusieurs fois le Syndic Nexity et les élus de Dijon qui renvoient systématiquement la responsabilité au propriétaire de l’immeuble : SCIC habitat, lequel a également été saisi à plusieurs reprises (plaintes individuelles et collective en 2013-2014-2015) ainsi que le Procureur de la République, mais SCIC habitat n’intervient pas in situ et se borne à refuser toutes les demandes d’expulsions pour troubles de jouissance, vandalismes, trafics de stupéfiants ou agressions !
L’objectif, inavoué mais bien réel, est pour SCIC Habitat de leur imposer de force une mixité sociale en plaçant des nouveaux cas sociaux totalement ingérables et de faire partir les anciens locataires de façon à majorer de 20% les loyers des nouveaux entrants (c’est la CAF qui paye leur loyer).
Devant l’afflux de plaintes et la diffusion d’articles de journaux dans toute la région dénonçant ce laxisme, ce mal être quotidien et exaspération de centaines de locataires, Il y a manifestement un réel problème avec ce bailleur social qui affiche un mépris caractérisé envers tous ses locataires.
Une enquête est en cours : des locataires HLM vont demander un Audit complet sur la société SCIC habitat Bourgogne à l’Agence nationale de contrôle des logements sociaux (l’ANCOLS à Puteaux) car ils soupçonnent d’autres abus et malveillances, d’ordre financier, gestion et juridique
Témoignages bienvenus,
Affaire à suivre…
Vincent DECLERCQ