Les élections présidentielles se rapprochant, la politisation du débat public s'avive et s'envenime en France. Les discours politiques se radicalisent et font de l'argument historique une arme du combat partisan et des passions révolutionnaires ou réactionnaires.
Les élections présidentielles se rapprochant, la politisation du débat public s'avive et s'envenime en France. Les discours politiques se radicalisent et font de l'argument historique une arme du combat partisan et des passions révolutionnaires ou réactionnaires. Peu importe que les références soient caricaturales ou injurieuses, le résultat seul est recherché. Tous les coups sont permis à ce stade. Inutile donc dans ces conditions de persister à s'interroger sur la relation de l'histoire et de la politique. Faire entendre raison est une vaine ambition même s'il n'est pas possible d'y renoncer. En d'autres lieux peut-être. L'accoutumance à l'instrumentalisation idéologique de l'histoire, alors qu'on professe par ailleurs le souci de la démocratie, est une raison supplémentaire de ne pas prolonger l'illusion. Ouvert le 25 mai 2008, ce blog fermera à Noël, après un dernier papier qui, je rassure ou j'attriste les internautes, ne portera pas sur la situation française. Je remercie mes lecteurs d'avoir suivi les activités de ce blog aux 55 billets et Mediapart d'avoir mis en avant la plupart des articles et de les conserver désormais dans ses archives ouvertes.
Vincent Duclert
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