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Billet de blog 7 septembre 2017

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Courage, Jean-Vincent, Nous souffrons à proportion des espoirs que nous avions placés en toi.

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Courage, Jean-Vincent

 Le Monde entier a appris avec stupeur, effroi et consternation, la sauvage agression dont fut victime Jean-Vincent Placé, qui souffrait déjà fort de l’ironie féroce qui lui avait donné un nom si prometteur sans lui offrir la situation en rapport.

La douleur que nous avons tous ressentie est impossible à décrire.

Nous souffrons – et c’est logique – à proportion des espoirs que nous avions placés en lui.

Sa droiture morale, sa loyauté, son persistant dévouement à l’intérêt général, le socle inamovible de ses convictions, toutes ces qualités qui désignent l’Homme d’Etat nous l’avaient fait aimer, que dis-je, adorer.

Le savoir ainsi heurté, blessé, meurtri dans sa chair, nous anéantit.

Mais cette douleur n’est rien à côté de celle que nous éprouvons depuis que Jean-Vincent a déclaré que cette terrible agression le faisait songer à quitter la politique.

Comment imaginer un seul instant le paysage politique national sans lui ? Qui peut penser que l’Etat de Droit résistera à son absence, survivra sans sa flamme pour le guider ?

Personne n’est dupe du motif avancé pour justifier l’agression. Une montre ? Qui peut croire que l’on agresse pour voler une montre ? Qui peut surtout croire que cela puisse arriver pour une montre valant à peine 7.000,00 € ?

Un si misérable larcin ne justifie évidemment pas un tel déchaînement de violence.

Si l’on interrogeait Jean-François Copé, il nous dirait précisément ce que cela représente en équivalent pains au chocolat mais, même en l’absence d’un avis aussi éclairé, il ne faut pas être grand clerc pour réaliser que le plus déshérité des déshérités ne s’exposerait pas aux foudres judiciaires pour une somme qui, comme Henri Guaino nous l’a magistralement démontré, est si ridicule qu’elle ne permet pas de vivre décemment.

A supposer d’ailleurs qu’une hypothèse aussi fantaisiste puisse être envisageable, l’on admettra que c’est une coïncidence curieuse que l’agression ait visé notre Phoenix alors que, dans ce riche pays qu’est la France, ils sont légion ceux qui arborent ostensiblement des tocantes bien plus dispendieuses. Ce n’est pas Julien Dray qui nous démentira.

Non, cette fable de l’agression crapuleuse, nous ne l’avalons pas et nous rions au nez (haha) de ceux qui la répandent sans le moindre souci de décence, mus, évidemment, par la seule volonté de disqualifier notre champion et d’ôter tout crédit à son combat.

En réalité, il faudrait être d’une mauvaise foi infinie pour prétendre ignorer que cette attaque contre Jean-Vincent était en réalité une attaque contre la démocratie, la République, l’Etat de droit et plus largement, contre la France.

L’agression du Colonel Jean-Vincent est évidemment une odieuse tentative de déstabilisation de notre pays, au travers de l’un de ses plus éminents représentants, celui qui a obtenu la suppression de la zone 6 du pass navigo, l’auteur de cet ouvrage fondateur, « pourquoi pas moi », qui a marqué de son emprise la réflexion politique tant française qu’internationale et s’est vendu à presque une centaine d’exemplaires, l’homme qui, à 338 voix près, faillit devenir président du sénat, institution dont le dynamisme et la modernité lui aurait permis d’initier enfin l’entrée de la France dans le monde moderne.

Le voyou qui s’est jeté sur sur cet homme admirable  avec une sauvagerie qui a rempli d’effroi tant la population syrienne que les Rohingyas lorsqu’ils en ont été informés, n’avait évidemment qu’un seul but : Mettre la France à genoux et troubler l’ordre public par l’intimidation et la terreur en privant le pays de la seule personne susceptible de concourir utilement à son redressement.

Plus immédiatement, cette violence dont notre héros a été victime poursuivait un objectif, dont l’on doit déplorer que Jean-Vincent, qui s’est pourtant défendu avec la vigueur d’un lion coréen, ne soit pas parvenu à empêcher qu'il soit atteint.

Il s’agissait évidemment, pour l’agresseur, de dérober le téléphone portable de Jean-Vincent, cet outil indispensable qui permet au Monde de rester en contact avec lui et grâce auquel les plus hautes instances de la République, de la finance mondiale et de la diplomatie internationale savent qu’elles peuvent toujours bénéficier de ses conseils lorsqu’elles sont confrontées à une difficulté éthique, qu’elles veulent prendre des leçons de fermeté idéologique ou qu’elles souhaitent disposer d’informations précises sur les pistes cyclables de l’Essonne.

Surtout, ce téléphone est l’outil indispensable grâce auquel le Président de la République peut appeler Jean-Vincent pour lui confier le poste de Premier ministre.

S’il ne l’a pas encore fait, c’est évidemment en raison d’une difficulté technique, dont l’agresseur était averti et qu’il ne voulait pas laisser à la Présidence le temps de résoudre.

Voilà la réalité de ce scandale d’état, de cette attaque gravissime contre la France, odieusement camouflée en fait divers grâce au silence coupable des médias complices, et qui risque de nous priver de l’une des personnalités les plus flamboyantes que la République ait jamais nourri en son sein.

Nous ne saurions le supporter. Nous ne saurions souffrir un état sans Jean-Vincent, un pays privé de notre superman au sourire si doux.

Jean-Vincent, ne nous laisse pas seul. Ne renonce pas à ce destin planétaire qui t’est promis.

Le Monde a besoin de toi.

Courage, Jean-Vincent ! Nous sommes tous avec toi.

Remets-toi, reviens-nous et, surtout, laisse ton nouveau téléphone allumé. On ne sait jamais…

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