
La semaine dernière (le 23 novembre), le Président Ali Saleh signait le plan de sortie de crise préparé par le Conseil de Coopération du Golfe, dominé par l'Arabie Saoudite du Roi Abdallah, qui prévoit l'immunité pour le clan présidentiel. Mais depuis hier la répression s'abat de plus belle sur Taez, pilonnée par les forces armées restées loyales à Ahmed Saleh, le fils du Président.
Dans cette caricature le Yémen brandit une pancarte « Oui à la renaissance du Yémen », face à un Roi Abdallah armé de deux matraques à l'effigie d'Ali et d'Ahmed.
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Ci-dessous, documents iconographiques illustrant la ré-émergence d'une conscience politique Taezzie particulièrement marquée (dont j'analyse les racines historiques ici).

Le mot "Taez", surmonté d'un manifestant, entouré de l'armée.
« Sous le parrainage de la négociation du Golfe,
Taez est bombardée, détruite et brûlée.
Merci à vous, pays du Golfe,
D'avoir aidé à notre meurtre. »

« Allah est avec toi, Taez. »

« Taez prend patience et ne s'agenouillera pas. »
Quelques liens
- Montage vidéo d'images dont on dispose, qui donne une idée de ce que subit Taez depuis 9 mois, et particulièrement ces dernières heures : http://www.youtube.com/watch?v=H1IvEMEsjF0
- Témoignage (en arabe) d'un soldat déserteur, originaire des Hauts Plateaux, sur les instructions données par ses supérieurs en vue de mater la « rébellion appuyée de l'extérieur » : http://www.youtube.com/watch?gl=US&v=J1bh7blI1mk