L’expérience apportant une connaissance, particulièrement dans les sciences exactes, admet l’idée d’un vécu révolu (mais renouvelable).
Comment pouvons nous parler d’ expérience pour une situation qui se vit et se découvre dans le présent?
Pour exemple, acceptons le terme d’ “expérience de vie”.
Comment pouvons nous l’admettre alors que nous la vivons et la découvrons tous les jours et qu’elle nous est propre intrinsèquement ?
L’impérience mélange la notion de passé (l’expérience) et de présent (son ressenti).
Le libre arbitre étant absent, la notion de futur n’est qu’appréhension.
L’impérience, par “definition” admet donc inévitablement un état occupé, en mouvement, en découverte.
Malgré la notion d’ “humain” qui se différencie de l’homme, l’impérience oublie cette notion pour se rapprocher de ce dernier qui ne peut vivre sans.
A l’échelle de l’homme donc:
L’impérience apparaît unique pour chacun. Créant l’égoïsme et l’égocentrisme. Guidant nos désirs, nos fantasmes. Nous menant vers l’objectif qui est de jouir de la situation (en bien ou en mal).
L’impérience, c’est aussi ce qui nous fait mal, ce qui nous fait sentir, lorsque l’on va pas bien, qu’on est tellement seul.
L’impérience force donc l’unicité et peut nous isoler.
Cette impérience de vie (à l’échelle de l’homme) admet une multitude d’impériences de situation, d’états que l’on pourrait qualifier d’intra-impériences.
Toutes ces intra-impériences se rapportent inévitablement aux ressentis de la psychologie tels que la névrose, l’angoisse, la jalousie, l’amour, l’addiction, la solitude…
Ces petites bulles d’intra-impériences qui nous sont propres, créent cette impérience de la vie.
Qu’en est il lorsque l’échelle prend beaucoup plus de recul jusqu’à pouvoir entendre parler d’impérience de l’humanité?
Serait-ce alors la plus grande impérience conflictuelle?
Qu’est-ce que serait l’extra-impérience?