Sous le titre "Le balai comme la moindre des choses" Frédéric Lordon fait en effet gaillardement le ménage, la grandre propreté de printemps qui commence sérieusement à s'imposer. Et c'est pas triste bien que ça n'ait rien de réjouissant à part l'habituelle alacrité de Monsieur Frédo.
Après avoir pris un peu de hauteur à l'égard de la péripétie Cahuzac afin de mieux distinguer, au-delà de la" péripétie fait-diversière et crapoteuse, bien faite pour attraper le regard et le détourner des choses importantes", "un effet de révélation potentiellement dévastateur" du au fait qu'elle constitue "en fait [une] expression d’un système" il pointe dans un premier temps "l’impressionnante continuité de la politique économique…, à commencer bien sûr par la reconduction telle quelle des grandes contraintes européennes — objectif insane des 3 % en pleine récession et pacte budgétaire européen (TSCG) négocié-Sarkozy ratifié-Hollande —, mais complétée par le déploiement intégral du modèle compétitivité-flexibilité, simplement rêvé par le prédécesseur, enfin réalisé par le successeur."
Après ces amuse-gueule déjà roboratifs on en vient à la vraie nature du hollandisme révolutionnaire, révélée dans sa repoussante nudité à l'mage de celle du Roi, à la sombre lumière de quelques mois de "changement maintenant". Avant de conclure par un réjouissant rapprochement à la fois sémantique et emblématique avec l'Ogre.
Or donc maintenant je la boucle et je vous laisse découvrir ça tout seuls comme des grands
Bonne lecture.
*Au sens fort de soumission illustré autrefois par des gens que je ne citerai pas, à la fois afin d'éviter de faire insulte à votre intelligence et pour épargner aux imbéciles de se référer une fois de plus au "point Godwin".