Plusieurs abonnés ont lancé une action en publiant de façon concertée des billets reprenant, à l’identique ou non, un billet de Marie Caroline Porteu.
Ce billet traite d’ une conséquence possible de l’adoption du TSCG : rendre impossible une promesse de campagne importante de François Hollande, consistant à imposer une séparation entre les activités de banque de dépôt et de crédit et des activités de banque d’affaires.
Levons les malentendus.
Certains ont pu penser que cette action concertée visait à imposer un point de vue par le tintamarre et la répétition. D’autres ont même parlé de totalitarisme !
Là n'est évidemment pas le sujet.
Il ne s'agit absolument pas d'affirmer la justesse d’un propos en lui donnant la fausse légitimité de la répétition (ce qui est le mode d'action de la grande distribution médiatique) mais d'attirer l'attention, dans un océan inerte de silence figé, par une sorte de scénographie du type manif.
Ensuite, sur la pertinence des arguments, on peut discuter. Un débat peut s'ouvrir. Nous ne voulons pas imposer une réponse : nous voulons que la question soit posée.
Nous refusons qu’un choix essentiel soit accompli par la conjonction de l’obéissance molle de députés du PS soumis et peu conscients des enjeux réels et de députés de droite se saisissant de l’aubaine, dans une alliance qui ferait fi de la volonté des citoyens.
Nous voulons qu’un grand débat public contradictoire ait lieu.
C’est pourquoi nous réclamons un référendum.