A LA UNEPOLITIQUESOCIALSOCIETE— 24 juin 2014
Libreville, le 24 juin 2014 (gabontime.com). L’Union du Peuple Gabonais parti dit de l’opposition, tenait le week-end écoulé à son siège d’Awendjé, son assemblée générale, en présence des militants, sympathisants et membres du bureau directeur qui ont choisi Bruno-Ben Moubamba, comme étant le nouveau secrétaire général.
Le choix du nouveau secrétaire général du parti UPG intervient au moment où, celui-ci traverse encore une crise de leadership des enfants feu Pierre Mamboundou-Mamboundou au lendemain de sa disparition. Crise faut le préciser, vient ainsi fragiliser l’image de marque de l’UPG qui avait déjà imprimé auprès des gabonais son idéologie et sa détermination à être un parti politique de l’opposition avec pour objectif majeur « la prise du pouvoir ».
Divisés en deux camps désormais que l’on dénommerait simplement « UPG Bruno-Ben Moubamba » et « UPG Mouckani-Iwangou » l’un siégeant à la maison laissé par le père fondateur à Awendjé, l’autre préférant s’émouvoir hors du domicile familiale politique c’est-à-dire à Nzeng-Ayong un quartier de la capitale.
Une assemblée générale à ce qui semble, visait entre autres ambitions, mettre les militants et militante face à leur propre responsabilité, mieux encore de prendre en main l’héritage laissé par le défunt président Pierre Mamboundou, enfin l’implantation dans les prochains jours des fédérations et des cellules de base dans le pays. Il ne serait pas question de tuer la philosophie et les objectifs qui incarnaient le leader de son vivant, d’où une véritable prise de conscience s’impose à ce jour « Pour que cette héritage ne meurt pas, il va falloir que tous les disciples politiques du président se mettent en œuvre, se mettent en action pour pouvoir contribuer d’une manière ou d’une autre. Nous redéployons les troupes, en réalité nous allons les réorganiser en organes et les organes qui sont des cellules d’abord, et ces cellules doivent dans des ensembles qui vont variés en ce qui concerne les dimensions, en délégations et en fédération. Donc le mouvement commencera par l’Estuaire où nous envisageons de mettre quatre fédérations, ensuite il va se poursuivre dans l’ensemble du territoire national et aussi, au niveau des fédérations consulaires donc à l’étranger. Il n’y a des richesses que d’hommes, et les hommes nous en avons à l’UPG. La tradition Upégiste, nous rappelle son histoire, que ce sont les contributions des upégistes qui ont permis de bâtir le temple de l’UPG que vous avez connu » affirmait le secrétaire politique en charge des questions électorales et en relation avec les organes locaux.
Au sujet du camp opposé UPG bis, ces derniers ne reconnaissent pas sa légitimité encore moins ses actions au nom du parti « Vous savez lors que la crise est née après la mort du président, c’est ici que nous avons pensé qu’il fallait absolument retrouver ceux qui étaient dans la dispersion, qui étaient dans ce que nous avons appelé la périphérie, et nous-nous pensons que dans ce groupe de gens qui sont dehors, il y a ceux qui constituent les leaders puis y a les autres. Et donc nous verrons dans quelle mesure le dialogue va être ouvert, pour pouvoir nous réconcilier. Peut-être que ce qui s’est passé est le fruit d’une incompréhension dans les pratiques, et dans la façon d’envisager l’avenir du parti on va voir tout ça, et nous ne sommes pas du tout fermé en ce qui concerne la réconciliation. Toute je voudrai aussi vous dire qu’une action a été intenté en justice contre ce groupe, pour pouvoir dénoncer ce congrès qui en notre sens a été fait dans les formes qui sont hors canons, c’est-à-dire en dehors des statuts et règlements intérieur de notre parti. Mais quel que soit l’issue de ce qui va se dessiner, nous allons toujours aller vers ces frères et ces sœurs, qui sont sortis, peut-être, ils ont vu les choses comme ils les ont vu, mais le dialogue nous permettra de voir quels sont les points de divergences et les points de convergences pour aller de l’avant » poursuivait le S.P.Q.E.R.O.L. Il n’y aurait pas deux camps UPG selon les dires de toute la hiérarchie du parti, mais plutôt un seul dont ils se réclament « Le parti a déposé plainte devant le tribunal deLibreville, afin que cette farce de congrès soit annulé. Nous rappelons que par exemple le pseudo président de l’UPG est magistrat, et dans ce cadre-là, il n’a même pas le droit de diriger une formation politique, il le sait. Il n’y a pas deux camps, il y a un UPG 1 et indivisible qui est ici, au siège de l’Union du Peuple Gabonais. Nous avions eu droit à une incidence orchestrée par des états-majors politiques, qui veulent piller la base électorale de notre parti nous le savons, mais nous pensons que si l’opposition gabonaise hors UPG a besoin de notre socle électorale, ils doivent se comporter autrement que par des manipulations, des financements et en induisant en erreur quelques-uns de nos militants » dénonçait le nouveau secrétaire général du parti Bruno-Ben Moubamba.
En sommes le bateau UPG semble être en perte de navigation avec ce bi-fractionnement qui n’avance pas le parti, au moment où les autres partis politiques du pays multiplient les stratégies, en vue de ratisser large lors de la présidentielle de 2016 qui est si proche. A cette problématique sensible, les responsables de l’Union du Peuple Gabonais ne lâchent pas prise et sont confiant « Le nouveau secrétaire général de l’Union du Peuple Gabonais, souhaite être celui qui marchera devant vous, et permettra ce passage tant espéré entre le Gabon ancien et le Gabon nouveau. Ensemble nous allons créer les conditions d’une révolution non violente au Gabon » insistait le SG Bruno-Ben Moubamba.
Des échanges ont eu lieu après la grande assemblée générale, permettant aux militants de poser toutes lesquestions possibles qui engagent notre pays, voir aussi le parti UPG, où ils militent et espèrent un lendemain meilleur pour redonner à ce parti ses lettres de noblesses, comme ce fut du vivant de Pierre Mamboundou-Mamboundou.
http://gabontime.com/bruno-ben-moubamba-nouveau-secretaire-general-de-lupg/
GABONTIME/MBDE JUIN.