Lorsqu’un lapin est terrorisé, il se couche au sol, les oreilles basses collées sur le dos et ses yeux expriment clairement qu’il n’a que peu d’idée sur la façon de s’en sortir … sauf par la course dans n’importe quel sens … s’il arrive à sortir de ce qui le tétanise.
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C’est à peu près l’impression que donne, au monde entier, le couple MACRON-BAŸROU.
Le premier virevolte un peu partout pour créer l’illusion qu’il pèse plus qu’un duvet de caneton emporté par le vent.
Il a même joué récemment à « la Madame Claude » entremetteuse entre électeurs du conclave.
Plus il s’agite moins il est pris au sérieux.
Le second est tout fier d’avoir déjà duré plus que son prédécesseur, mais il n’a aucune prise sur les membres de son gouvernement qui se contredisent sans complexe et n’hésitent plus à prendre des positions contraires aux siennes.
Englué jusqu’au cou dans la sordide affaire de Bétharram, où ses déclarations à l’Assemblée sont contredites par des témoignages de magistrats, il cherche à faire digérer des orientations budgétaires qui risquent d’aboutir à une motion de censure.
Alors, comme le lapin blanc, il cherche désespérément une échappatoire … qu’il a cru trouver en imaginant le recours à un référendum pour adopter des orientations budgétaires !
Mais dans quelle lecture baroque de la constitution a-t-il trouvé qu’on pouvait recourir au référendum pour cela ?
Ils perdent les pédales et ce ne sont pas les actuels présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale qui sont de taille à les rappeler à un comportement normal, comme Gaston MONNERVILLE avait osé le faire, naguère, en accusant le Général DE GAULLE « de forfaiture ».
Jean-Paul BOURGÈS 5 mai 2025