SADHANA
Me brûle l’alcool du risque à me rompre les os,
Et court sur le tranchant d’un cœur jamais découragé.
Me brûlent les hautes flammes de la Nuit lorsque d’en
Paradis
Le miroir brisé a brisé la conscience.
Longtemps d’antiques naufrages…Ont pulsés,
sourds et muets,
Avant de rebondir sur l’arc-en-ciel de nos
émerveillements.
Jetés là, comme astres dans la nuit, les faces
réconciliées de nos devenirs…
Quand du silence le cri aura signé toute Vie éteinte
Dans la splendeur du pur instant d’aucun Temps
Dans le pli du pli du dernier pli de l’Impensé,
Je t’appartiens.
L’amer noyau jamais ne dissipe l’ivresse.