SPAGYRIAN’S GATES
« L’intervalle n’est pas deux notes ».
Soulignait mon accompagnatrice à propos d’une mélodie de Schubert.
À partir de cette réflexion le mouvement de pensée en quête du
principe structurant épouse la mythique opposition entre Apollon et
Dyonisos.
L’ordre qui surgit du chaos, cette étoile Nietzschéenne respire à
travers les Arts plastiques et la musique.
De Beethoven à Michel-Ange vibre souverainement la dialectique de
l’ordre et du désordre chère à Strawinski et à Chagall ainsi que dans le
rapport du stabile-mobile de Calder que G. Didier-Hubermann a porté
aux cimes avec « Le danseur des solitudes », où l’Aigle des Andes
symbolise par son vol dansant une virtuosité immobile.
La Lyre et la Cithare se partagent l’espace avec l’aulos qui ne
vise que les plaisirs des sens. Platon insiste lourdement sur un
enseignement par la pratique des instruments à cordes qui sculpte et
forge des qualités supérieures de l’âme au rebours des fêtes
dyonisiaques : Apollon, dieu solaire, Dyonisos les orgies des
bacchanales
LINDEN BLOSSOM