Ici, le tremblé du texte donne à voir et à entendre le
tremblé de la mémoire affective. Qui est mise en
résonance avec les énergies cosmiques et donc connexion
de lumière. Et c’est de ses chatoyants échos et reflets de
points de vue, qu’est né sa matière. Une matière où se
côtoient réel, fictif et virtuel.
Par divine conjuration, l’âme égarée d’Amorino, ce
fringant condottiere, est magnifiée par le mythe d’Osiris
commeest subliméela foliedu Tasse lorsqu’enfant,le
jeune Torquato contemplait, pris dans le roc, cet
impressionnant tombeau du Pape Urbino II.
Là s’opérait une osmose quasi sacrée. Un
ravissement. Celui d’une célébration secrète opérant la
lente déliaison de cette « Mistura Difficile », quasi
diabolique, des disjonctions ouvrant des frayages toujours
neufs dans la plasticité de l’immédiat. Celle d’une
connexion Lumière permettant la transmutation en
conscience des énergies denses en énergie Lumière. Déjà
les stanze de l’héroïque Épopée de « La Jérusalem
Délivrée » sonnaient, portées par les forces telluriques
d’un volcan toujours là.
Présence-absence du Royaume Invisible.
« D’une corde pincée
S’est échappé la lumière de ce rêve souvenir
Qui le temps d’un été souleva le voile d’Is
Linden BLOSSOM