« SERENDIPITY »
LE REGARD QUANTIQUE
Ou
LE YOGA DE LA CONSCIENCE
Le regard quantique c’est passer de l’observateur au participant.
Mais encore ? Quid de ce « passage » ?
C’est percevoir le « Lilium Candidum » stylisé dans le simple
« Iris versicolor» en passant par« l’Iris de Florence».
C’est l’appel irrésistible de l’innocente obscénité d’une cuisse ouverte
transcendée en voluptueuse invocation.
C’est le regard d’Ingres qui alors qu’il « rêvassait » découvrit soudain le
coloris précis, la nuance « juste » du jaune dans le violet de la couleur
épiscopale ou la formule du benzène dans l’arrière d’un bus londonien
par Poincarré etc ,etc…
C’est la fulguration du poète chez Rimbaud ou Hugo.
C’est la « Vue pénétrante » des moines Tibétains.
C’est la synchronicité pour le physicien.
C’est le pic du niveau de conscience du yogi dans la méditation
transcendantale dont la quête est reconnue chez les nippons shintoïstes
Par « Satori ».
C’est l’état permanent du « Clown éveillé » dont la conscience vibre à la
même fréquence que la Terre.
C’est ce « climat » particulier de flottaison entre éveil et sommeil, le «
rêve éveillé » bachelardien, qu’un écrivain anglais nomma
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« Serendipity », correspondant à l’ « Entre deux » des phases
respiratoires, entre inspirer et souffler, dans lequel se situe ce que le
Yogi appelle « l’Être ».
Enfin, c’est ce que le neuroscientifique définit comme :
« Conscience Intuitive Extraneuronale ».
C’est passer d’un état de conscience à un autre.
Or passer est un acte signifiant soit une détermination à actualiser une
intention, soit un état de fait de nature intuitive boostée par une plasticité
neuronale d’ordre bio-génétique. Et là, c’est s’abandonner aux
labyrinthes abyssaux de l’inconscient.
C’est entendre la musique de l’autre et au-delà, entendre la musique
muette ou « Callada » des sphères que certains musiciens perçurent
comme celle de l’Énergie.
De l’envertigement des tambours Tibétains à l’envisionnement des bols
Ou gamelans balinais, tout est vibration.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais éprouvé une intention de ce genre.
Pourquoi ? Parce que mon ADN est doté d’un coefficient de plasticité
neuronale élevé qui par conséquence fait l ‘économie du transit par le
cerveau en ouvrant directement les portes du royaume invisible.
Parce que d’aussi loin où ma mémoire peut rétrograder j’ai toujours senti
que j’étais installée à ce niveau défini par le shintoïsme comme « zen »
où :
« Arc, flèche cible et archer sont confondus ».
Ou encore :
Le regard quantique c’est le regard de l’Ange de Dieu qui unit le ciel et la
terre en brisant net le bras levé d’Abraham.
Je suis née « Bois flotté » mais dans la Toute Puissance de l’UN.
À l’instar de Nietzsche je peux :
« Ériger le flair en instrument subtil de connaissance capable de
discerner des différences minimales de mouvement que le spectroscope
ne distingue pas ». Le flair, de par son immédiateté, se distingue de la
réflexion et de la raison démonstrative et peut les distancer, car il n’est
pas travesti par les représentations philosophiques : il possède
l’infaillibiité fulgurante de l’instinct ».
De l’instinct à l’intuition c’est tout un espace temps qui se déploie et que
Nietzsche a bien perçu !
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« Oserai-je évoquer un dernier trait de ma nature qui, dans mon
commerce avec les hommes, ne me facilite guère les choses ?
Je perçois physiquement –le cœur, l’intimité secrète, les « entrailles »
De toute âme. Cette sensibilité constitue de véritables antennes
psychologiques qui me permettent de saisir tous les secrets. J’en prends
conscience dès le premier contact. Par la respiration de l’odeur on
devient ce que l’on sent, on peut éprouver la texture intime des choses,
entrer en sympathie avec elles. Le flair nietzschéen est d’essence
psychophysiologique et ne se réduit pas ni à une aptitude physique
limitée au nez ni à un état d’esprit. Le sage flaire avec tous ses sens et
tout et tout son Être ».
En miroir avec la technologie actuelle et la physique quantique validant
les sagesses orientales de spiritualité nous reconnaissons les outils et
pratiques de la méditation transcendantale !
Notre époque contemporaine parle de modifications d’états de
conscience, de synchronicité, d’intrication et d’élan vital
Voire aussi d’archétypes, d’alchimie et de croissance en spiritualité!
Il est clair que le langage discursif échoue à rendre la réalité et c’est un
autre langage qui se révèle le plus éclairant, le style métaphorique et
poétique !
Elle revêt le caractère ludique et récréatif du gai savoir et ce flottement
sémantique entre le mot et la chose, cette respiration permet d’échapper
à une interprétation gelée dans l’univoque. La métaphore rappelle à la
pensée philosophique qu’elle relève du registre de l’interprétation et
qu’elle n’atteint pas la vérité dans son absoluité !
Vérité dans l’inconscient collectif que les anthropologues rapportent dans
leurs récits sur les peuples dits primitifs dont le niveau de conscience
transcende celui des occidentaux.
Sauf les poètes d’Homère à Rimbaud et Y.Bonnefoy en passant par
Shakespeare, Goethe ou Hugo sans compter les grands mystiques.
Telle Isis sur sa barque : « Fluctuat nec Mergitur ».
De ce « Plus Hault Sens » ruissellent les milliards de milliards de
galaxies toutes reliées dans la splendeur du principe d’Intrication
Tant au niveau du monde atomique que subatomique.
Le « Quantique » c’est ce flou particulier que la formule « Comme si »
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ajoute en clé de partition aux dix signes de la science matérialiste.
Et cette clé c’est la Conscience !
C’est Elle qui bien avant l’avènement des sciences occidentales permit
aux Dogons de calculer la densité du Compagnon de Sirius. Leur gnose
a disparu avec le temps mais les traces sont toujours visibles au travers
de leurs rituels. Le Compagnon de Sirius, invisible à l’œil nu, est connu
également des Bozo du Niger et des Bambara.
Pour l’homme des civilisations traditionnelles, la scence est un donné
non vérifiable, non modifiable, un élément de l’attitude de l’homme
devant le monde.
Ni les Dogons ni les Hottentots ne possèdent de téléscope leur
permettant de distinguer les deux satellites de Sirius. Il n’y a aps dans
les falaises de Bandiagara de spectroscope pour analyser la substance
dont sont composées ces étoiles.
Et Jean Servier de constater :
« Il est étrange que ces connaissances souvent si précises et si
profondes ne sont pas modifiables par l’expérience».
Par ailleurs, il ne semble pas qu’il y ait eu dans les civilisations
différentes de la nôtre une logique fragmentaire partielle, d’abord
appliquée aux structures sociales, puis ensuite utilisée par l’homme pour
appréhender le monde.
Bien avant Galilée Aristarque de Samos l’avait dit deux siècles avant
notre ère. Par ailleurs, Aryabata, astronome hindou l’avait aussi affirmé !
Grâce au bond quantique contemporain, nous savons que la
transfulguration des saints et des visionnaires de tous temps
expériençaient la « Conscience Intuitive Extra neuronale »
Que les « abductions de consciences » nous relient à des entités
Que la physique quantique reconnaît dans les neutrinos immatériels
Qu’ils sont nos « Anges gardiens », nos doubles, et que les thérapeutes
énergéticiens travaillant sur l’Aura nous révèlent ce que certains
chercheurs ou visionnaires, chamanes et autres décrivent la mutation
contemporaine vers l’ « Homo mysticus »
- LINDEN BLOSSOM
Billet de blog 19 juin 2022
LE REGARD QUANTIQUE Ou LE YOGA DE LA CONSCIENCE (éd. 2)
LINDEN BLOSSOM artiste lyrique- ( you tube 2 vidéos ) écrivaine- ( essayiste- 4 ème culture: philo-sciences) PARIS passionnée par la synchronicité développée notamment par Carl Gustav Jung, la synchronicité où dans l'esprit d'un individu d'au moins deux événements mentaux qui ne présentent pas de lien de causalité physique, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit.
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