Depuis quelques semaines, sous la pression de Donald TRUMP, Israël et le Hamas ont conclu un « cessez le feu », qui s’est traduit par la libération de tous les otages du 7 octobre encore en vie et la restitution des cercueils de ceux qui étaient décédés (Parfois sous les bombardements de l’armée d’Israël), en échange de la libération de nombreux prisonniers palestiniens (Là on ne parle pas d’otages) … et des cercueils de Palestiniens morts en Israël sans avoir été victimes de bombardements du Hamas.
Les termes de l’échange et les conditions de celui-ci étaient déjà l’expression claire de cette dissymétrie qui, depuis 1948, a toujours marqué les rapports entre ceux qui étaient chez eux et ceux qui y vinrent avec l’intention de les en chasser.
Mais un « cessez le feu » n’est presque jamais un accord basé sur le poids égal des deux contractants.
Ce qui est inouï c’est que, ces derniers jours l’armée d’Israël poursuit des bombardements sur des zones de la bande de Gaza, comme aussi dans le sud du Liban … en tuant, ainsi, jusqu’à plus de 50 personnes civiles chaque jour, sans que les grands dirigeants du monde rappellent fermement à Benyamin NETANYAHOU ce que veut dire CESSER LE FEU.
Cela ne fait que prolonger la base d’un conflit éternel … qui traduit la volonté d’Israël, non pas d’éradiquer le Hamas (D’ailleurs comment et pourquoi négocier avec le Hamas, s’il a été détruit comme le répète le gouvernement israélien), mais bien d’éjecter par la force l’ensemble des Palestiniens de leur terre pluri-millénaire.
Photo dans « Le Monde » d’un jeune Palestinien blessé le 19 novembre
La haine continue ses ravages dans l’indifférence internationale.
Jean-Paul BOURGÈS 20 novembre 2025