OUROBOROS
De « Catena Aurea »
Au
« Collier d’INDRA »
DE QUANTICA ENTÉLÉCHIA
Les trois Opus sont le corps d’une trilogie dont le vibrant arpège
d’ondes sensorielles se referme avec Ouroboros en une alchimie
particulière.
Alchimie de la jonction sacrée entre éveil sensoriel dans « Le Palais
des Recordations », éveil quantique dans « Rouge Méthylène » enfin
crépitant de tous ses feux, éveil esthétique dans
« À Souffle mêlé ».
Un même univers zoroastrien musiquant la fraicheur chérubinique
du bourgeon actualisé par celui de l’enfance enlumine de son halo quasi
holographique les trois opus en constellation. Tel le nimbe architecturant
dans les images iconiques une « Présence » invisible, c’est cette
intuition d’une réalité autre et mystérieuse qui soulève ma partition.
Intuition au parfum violent du symbole évoqué par Nietzsche dans son
Zarathoustra, ce serpent enroulé autour du cou de l’aigle. Tous deux
expriment donc l’Éternel Retour comme Alliance , comme anneau dans
l’anneau, comme fiançailles du couple divin Dionysos-Ariane ;
« Nous ne vivons pas dans un monde de réalité bien définie mais dans
un monde de probabilité : il n’existe que des probabilités d’exister
(champ quantique).
Le principe d’auto-cohérence qui constitue la base du modèle
du « Bootstrap » et l’unité interdépendante de tous les phénomènes si
fortement soulignée par les mystiques orientaux ne sont que les deux
expressions différentes de la même idée.
Pour les Chinois :
« L’organisation cosmique » est en réalité, un grand modèle dans lequel
sont inclus tous les modèles mineurs, et les lois qu’on y découvre sont
intrinsèques à tous les modèles ».
Le bouddhisme Mahayana illustre ce modèle
d’« interpénétration » :
« Quand l’un se trouve en face des autres, l’un semble se répandre en
eux tous, en même temps qu’il les embrasse tous en lui-même ».
Victor Hugo, évoquant le cœur maternel, l’avait bien illustré par une
intuition remontée de l’inconscient collectif archétypal jungien :
« Chacun en a sa part et tous l’ont en entier ».
Proust n’est pas en reste :
« Il était chacun de nous et tous en même temps ».
Quand aux peuples racines, ils ferment la boucle avec une conception
semblable à celle de Bouddha :
« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons
pensé».
La mythologie Indienne répond en miroir par la parabole avec les perles
du « Collier d’Indra » :
« Arrangé de telle sorte que lorsqu’on en regarde une, on voit toutes les
autres qui se reflètent en elles».
Vibrant des mêmes fréquences et de la flexibilité des espace temps,
chaque Opus de mon œuvre tel les perles d’Indra reflète à la fois sa
substantifique moelle, et en même temps celle de tous les autres !
DE CATENA AUREA
AUX ABDUCTIONS COSMIQUES
« ô Mon fils, la sagesse idéale est dans le silence
Et la semence est le véritable bien ».
Hermès
LE PALAIS DES RECORDATIONS
BOLTZMANN
DU MURMURE DES INFRA-VIES
À L’ENCHANTEMENT DE LA MATIÈRE
« De la Musique avant toute chose ! » Verlaine
« Le langage du style, qu’il soit musical ou graphique obéirait
aux mêmes lois d’assemblage conceptuel que les chiffres, avec
une rapidité analogue au niveau des connexions neuronales ».
« I’M ON ».
Du binaire au ternaire. Quid de cet intervalle ?
Nous sentons qu’il n’est pas réductible aux deux notes.
Et ce « Entre » aux résonances quantiques laisse entendre le
murmure des fantômes.
Daïmons ou Anges gardiens ils peuplent nos profondeurs de
leurs fructuessences immatérielles mais présentes !
Sortes d’éclaboussures mémorielles ils nous accompagnent de
leur musicante couleur d’ « Ostinato ».
Tels les affres délétères de Macbeth dans son impuissance à
effacer le sang du crime le ressouvenir se rappelle à nous en
colloque spectral.
De la fructuation à la fructessence, de la nuisance à la nocivité,
de la profondeur aux profondités, des vendanges tardives
exotiquement inscrites dans le futur du passé, le charme du
noctuel court « Moderato Cantabile » dans les veines du flux de
conscience.
Jusqu’au jour où.
Où le collapse d’une narco électrolyse déguisée en accident
atomise le fragile équilibre de la « Dolce Vita ».
À SOUFFLE MÊLÉ
ou
LA SPLENDEUR DES RÉVERBÉRATIONS
DE L’ENCHANTEMENT DE LA MATIÈRE
À
L’ENCHANTEMENT CYCLIQUE HOLOGRAPHIQUE
« En émanant de la joie des divinités
Ce rire du ciel qu’est la Lumière
Charme toutes choses »
Marsile FICIN
« Voir est l’acte créateur ultime ».
Tout ce qui est réel à un certain niveau de conscience est irréel
A un autre niveau ».
« Le mécanisme grâce auquel on crée des anges s’appelle la
projection. Les rishis védiques ont prétendu que la projection
est le mécanisme qui permet à la conscience de créer la réalité.
Grâce à la projection on peut transformer l’humain en
surhumain, le naturel en surnaturel. » Deepak Chopra
Dans cette composition ou Opus, la « Nonna » est
l’observateur ou «Rishi ».
L’Opus est le processus de la projection.
Quand à la chose projetée, c’est l’enfant au bord de
l’adolescence ou chhandas.
Au niveau de l’âme ces trois rôles fusionnent.
C’est pourquoi paradoxalement, Dieu est à la fois le créateur et
sa création. Une fois qu’il a projeté sa création hors de lui-
même, l’unité se fait diversité.
C’est l’équivalent dans le Védanta du « Big bang ».
Quand le Créateur se regarde il y a immédiatement un état de
trois-en-un.
Dans mon œuvre « Les mille et une Vies d’un joyeux torticulis »
C’est Ouroboros qui tient la corde !
Vocale ou celle de la Lyre…
Et la Physique quantique ne dit pas autre chose…
La réalité est une simulation « Maya », les neutrinos
immatériels sont nos « Anges gardiens » et ils ont une
intention !
Les sages védiques s’appellent rishis (observateurs) parce qu’il
faut toujours en revenir à l’observateur.
D’après Maharishi le mystère de la création se situe
dans l’intervalle qui sépare l’observateur de l’observé : les
anges existent dans cet intervalle. Ils sont les processeurs de la
conscience et les serviteurs de Dieu.
Ce que la physique et mécanique quantique valide avec les
neutrinos invisibles.
Bref, l’Être se trouve dans le micro intervalle « entre » deux
états de conscience (méditation transcendantale) ainsi qu’entre
l’inspiration et l’expiration (Pranayama)
Pour faire court, mon œuvre illustre dans tous ses registres ce
processus de « DEVATA » ou « Entre ».
Tout est résonance. Tout est vibration.
Pompéï est l’Akasha : Interface du champ.
Champ de conscience ou champ quantique.
La nonna, telle la Pythie de Panzoult chez Rabelais,
retoquant avec un prisme quantique celle de Delphes, y a
infusé et diffusé par transmodulations et transsubstantiations
« Andante Spianato » les vapeurs méphitiques de la voix de
l’Oracle qui syntonisait en colloque spectral l’appel de l’Ombre
ce « Grondement Post Mortem » murmure des voix
polyphoniques de la « Grande Grèce » créant un champ de
réalités multiples :
Telles des vocalises, les sensations visuelles et auditives
se fondent les unes aux autres composants des accords
éthériques empreints d’un pouvoir plus grand que celui de
chacun composant une aurore boréale sonore. Ces accords
planent un moment puis s’envolent dans les airs…
Ainsi la promenade dans le parc de la Villa Fondi illustre ce
style de « Transe Psychédélique » symbolisé dans les
Mandalas.
« Comme un rayon traverse l’eau ou le cristal
De part en part, sans les briser ni les diviser,
Ainsi la Pensée ose-t-elle franchir l’écran des apparences »…
Pompéï est donc le champ au point zéro, foyer d’énergies
vibratoires bouillonnantes où la psychologie des profondeurs
célèbre les noces avec la physique.
C’est l’ « Omphalos » d’où s’écoule « Andante Doloroso »
la cavatine de Mozart « L’ho perduto mi meschina » jouant sur
deux plans :
- Descente scalaire (altération) vers la nuit de l’inquiétude dans
la disparition
- Explosion lumineuse « Allegro Vivace » lors de la
« Réapparition ».
Pompeï ou le jeu d’ombre et de lumière entre la
présence/absence, entre les temporalités des différents
espace-temps face à l’os muet des yeux des statues de
l’Oppidum, reflets entre présence lointaine et éclipses quasi
tactiles au détour de quelques fresques, rencontres
impromptues face à une sculpture démembrée, détournements
de réalité, mouvement de formes dans l’imagination enflammée
abandonnée à ses daïmons, envisionnements
kaléidoscopiques des collapses entre conscient, subconscient
et inconscient selon le processus du « Thinking without
thinking » tels les expériences du poète Henri Michaux :
« Mes livres devant moi se perdaient à leur tour, s’irréalisaient,
et même quand je les revoyais, ils ne pouvaient plus s’imposer
ni émerger de l’abîme des engloutissements et des
enterrements successifs».
Quelque chose me guidait selon des pauses décrivant la
grande liturgie de l’attente, des surprises lumineuses, des
émerveillements quasi « Stupendo », des ravissements surfant
sur les ondes mystiques du poème de l’Extase de Scriabine,
des sentiments rétro temporels scintillants de « Déjà vu »,
enfin des abductions de conscience où l’amuïssement de l’Être
s’actualise dans les sentiments pneumatiques d’une fonte dans
l’infini.
Pompéï ou le lieu de l’ « Essenciation » :
« La tendance à l’Essence est un plaisir de vertige, une
secrète frénésie ».
Au cours de la déambulation « Ad Libitum », on perçoit un rituel
de purification.
Rituel qui conduit à l’Être :
Matérialisé par la « Via dei Sepolcri ».
Les essences des pins nous collent à l’Être. Avec elles, celles
de l’Essence.
Nous sentons que nous sommes au bord.
Au bord de la dématérialisation.
C’est l’Empathie au sens platonicien : le plus haut niveau de
connaissance.
Revisité par Spinoza et le troisième genre ou chez Jung
« Aïon »,
C’est le frisson sacré de sentir l’Éternité.
Ravello ou l’Éternel instant.
Nous n’avons plus de souvenirs par œuvre de purification.
Nous baignons dans les mémoires des champs Akashiques.
Validés avec la conscience intuitive extraneuronale.
Ouroboros s’est refermé.
ROUGE MÉTHYLÈNE
LE SON CONSUMÉ DES TRANSVERBÉRATIONS
« La seule musique véritable est celle qu’on n’entend pas »
Sage Indien
« Le tout dans le Tout, composé de toutes les forces
Lumen Est Vinculum Universi »
M.Ficin
ONE QUANTIC RESOURCING :
Or
Heaven’s Fizz On The Waves
DES BARREURS DE FEU
AU
BOUCLIER SCALAIRE
« Cessez, cher Giacinto, de nous dissimuler ce qui jaillit
parfois de vous sous la forme de mots ! Vous rirez si je vous dis que les
mots valent les notes de musique, mais c’est vrai je vous le jure ! »
André Pieyrre de Mandiargues
« Scelsi ne voulait QUE L’ÉLAN VITAL » !
Jay Gottlieb
Cet avant propos que je considère comme un texte
« Intersticiel » analogue aux « Intermittences du cœur » chez Proust,
s’adosse à la souveraineté irréductible de la Physique et mécanique
quantique ainsi que l’a illustré Tony Nader :
La Physique et particulièrement la Mécanique quantique ont
infiltré jusqu’à la cellule notre vie et notre monde. Déjà bien en amont,
Einstein et W.Pauli avaient découvert qu’une forme de conscience
élémentaire se trouvait dans l’atome !
La mécanique quantique est une science faite de probabilités.
Même si la « Substantifique moelle » du texte illustre dans tous ses états
les grands principes de mécanique quantique, il n’en demeure pas moins
que le corps du texte interstitiel se rapportant à l’ Escapade Pompéienne
actualise en la reconnectant dans la Totalité l’ « Âme même » de l’Esprit
quantique.
Ce texte, sorte de « Rubato » à l’instar des « Intermittences du cœur »
dans la « Recherche » fait scintiller sous tous ses éclats le leit motiv
mythique de
La « Présence/absence » dans le culte Orphique.
De même que le compositeur désira accompagner le chant du
poème de John Ashbery « Syringa » d’un second chant qui exprimerait
l’arrière-plan subliminal évoqué dans l’esprit du lecteur, de même le site
de Pompéï s’invita en résonance quantique avec dans ses interfaces
toute la puissance des « syllabes cachées » chères aux Grecs ici
consubstantielle des forces telluriques du volcan proche ou à une volée
d’Espace Temps en écho avec la « Chambre funéraire de la pyramide
de Khephren» symbole du suc tombé en ce temps là.
Le principe nodal d’interconnexion, cette « Beauty Of Intricacy » clignote
en signaux invisibles déployés sur la fresque vivante et vibrante de
l’ensemble de mon œuvre, à l’instar de l’injonction sacrée de la Voix de
l’Oracle : rester sur l’Inflexion de départ !
« All Inclusive » surfant sur les fréquences et ondulations en mode
« quasi una fantasia » d’une balade se jouant des anomalies de l’espace
temps…
Procédé revisité en « Apparition/Disparition » de la Réalité au sens
polyphonique de réité « Pas assez, Assez, Trop, imperceptible » etc, ou
« Moderato Cantabile », « Andante Spianato » et au sens
« Présence/Absence » version holographique.
J’ai joué en streaming d’un clavier dont les touches lumière,
vibration, information improvisaient « Ad Libitum » autour de tous les
scintillements, détournements, éclipses, effleurements, glissements,
affleurements, anesthésies et autres fréquences vibratoires
expériencées en termes de modulations, transmodulations,
transsubstantiation, dématérialisation, atomisation,
Et autres délires psychédéliques caracolant autour de l’imagination au
sens bachelardien. Ainsi évoquant un envol de colombes
« Rouge Méthylène » :
« Sur leurs ailes de nacre elles emportaient la lumière d’astres pas
encore nés. A la cime du figuier le chat posté en arrière garde faisait de
grands signes vers le ciel comme s’il implorait l’assistance
gravitationnelle de Vénus».
Délires certes, à ceci près que ces délires sont reconnus dans les rituels
de peuples dits « Primitifs » tels les « Batammaribas », peuple voyant
proche du Togo ainsi que chez tous les peuples dits « racines » depuis
les Lakotas jusqu’aux Quechuas d’Amazonie et Amchis tibétains :
« Nos corps sont les cellules du monde, nos groupes et sociétés les
organes, et nos maux physiques et psychiques les signes d’une maladie
du vivant qui nous habite».
Sagesses oubliées ?
Pas tout à fait encore !
Ainsi ma mère apaisait les feux d’une blessure en soufflant selon la croix
de Jésus sur ma plaie !
Souffle accompagné de termes rituels chargés des mémoires fluctuantes
Entre les ondes gravitationnelles …
D’où tirait-elle ces savoirs ?
Par ailleurs, c’est au contact de ses patients, au milieu des psychoses et
des névroses que C.G. Jung avait acquis à son insu ses premières
notions empiriques d’hermétisme, rapportant dans la durée au même
principe les productions de ses malades et celles des Sagesses
anciennes !
D’où tiraient-ils ces connaissances ?
De ces archives akashiques chez les Tibétains ?
De l’inconscient collectif junghien ?
La métaphore homérique de la « Catena Aurea » métaphorisée
dans les textes sacrés par « Arche d’Alliance » ou « Écharpe d’Iris »
se dématérialisant par la voie alchimique en « Voile d’Isis » n’en
demeure pas moins une Présence.
De la « Présence totale » chez Debussy magnifiée par le regard
Jankélévitchien jusqu’à la Présence virtuelle de Khephren en passant
par « Faa Fea Ipo » de Gauguin et autres points « Capiton » lacaniens
ou « Nœud Borroméen » Offrant à vibrer ces espaces galaxiques et
interstellaires inviolés jusqu’à l’anatomie Indienne ayurvédique dérivée
de la médecine chinoise ne montrant pas les mêmes organes que
l’anatomie occidentale mais révèlant le « diagramme caché du lieu où
l’esprit s’écoule alors qu’il crée le corps » se dessine un avatar de cette
théorie du Tout :
S=k log W:
L’abstraction qui devient réalité !
Ce point caché que le chirurgien énergéticien de l’aura va mettre
à jour et toucher selon son process « One Ressourcing » est par
transposition le point zéro en physique.
À SOUFFLE MÊLÉ
POMPEÏ:
Bain Immersif vers le sixième Sens
La déambulation jubilatoire an cœur des vestiges pompéiens
peut s’assimiler soit à une promenade immersive dans la musique
contemporaine, soit sur un autre plan à une thérapie ayurvédique de
rééquilibrage des énergies.
Cette balade en mode désimpliqué, lâcher prise, va s’expériencer
comme une phase de purification ou élimination des émonctoires du
mental par l’aventure pompéïenne en tant qu’immersion abductive.
En se vivant in situ face à des objets figés dans une absence muette au
départ, l’expérience va s’éprouver dans un mouvement cognitif régressif,
passant de la sensation au sentir et du sentir au ressentir.
Le passage d’une temporalité à une autre va enclancher un déplacement
du centre spatial et donc de l’espace temps.
C’est celui où nous nous abandonnons à nous même, où nous sommes
dérobés au monde objectif, mais aussi à nous-mêmes. Nous sommes
dépouillés de ces oripeaux que sont notre identité, notre mémoire etc..
Nous sommes réduits au « Sentir ».
Le regard est lavé, vierge. Nous sommes à l’aube de nous-même.
C’est dans cette sphère du sublime que l’Art va se révéler à l’homme en
établissant un rapport entre l’expérience aveugle des sens et des
représentations affectives par l’imagerie, au sens de produit de
l’imagination.
C’est ici que mes affinités avec Bachelard se révèlent.
Dans « l’Air et les Songes » il évoque sa conception de l’imagination.
Dont la caractéristique est le pouvoir de « déformer la réalité ».
Ce pouvoir lié à la plasticité neuronale est à son pic de potentialité lors
de la petite enfance.
Je suis toujours restée dans la cour de récré.
Et les trois romans traitent de cette période sensible : l’adolescence.
D’abord le bourgeon : « Le Palais des Recordations ».
Puis la floraison ou épanouissement : « À Souffle mêlé ».
Enfin la fructuation au sens de projection spirituelle:
« Rouge-méthylène ».
Le bourgeon est une germination « Saisie au vol ». Elle symbolise la
racine du futur que Nietzsche définit en son temps comme le philosophe.
Il sous-entend par là l’homme qui a une vision tel Proust actuellement
reconnu comme neuroscientifique et bien en amont H.D.Thoreau :
« There is More Day to Dawn.
The Sun is but A Morning Star »…
Repris dans le courant de pensée par Stanley Cavell dont le processus
bien particulier de mise en relation au delà des temporalités (connecter
Nietzsche et Emerson) est sa marque de fabrique !
Ainsi la narratrice « Joue » des temporalités et sauts quantiques de
conscience au cœur des énergies vibratoires.
Pompéï est le cœur battant rythmant de ses systoles/diastoles les
énergies vibratoires sur une bande passante de fréquences alignées à
celles des protagonistes.
Entre le « Forte con sordina » et le « Pianissimo forte » se
déroulent les assonances /dissonances des reflets de réalité dont la
« Nonna » est le médiateur armé d’antennes captant le sixième sens et
servant de caisse de résonances et réverbérant l’ensemble des énergies
subtiles des pierres, des essences des plantes, mais aussi des symboles
émettant des ondes de formes : les alphabets, les symboles des
planètes, talismans, carrés magiques, mandalas et toutes les formules
alchimiques atteignant ici les « Sphères emboitées » des corps-énergies.
Le tout pour atteindre au sublime selon Bachelard :
« L’étendue de l’auréole imaginaire » qui réconcilie « Le peuple de la
ligne droite » avec le « peuple du Cercle » ou « Peuple racine ».
Mon écriture ou composition s’offre comme sinueuse, serpentine,
conduisant par son sampling discursif à une syntonisation des sursauts
de conscience semblables métaphoriquement aux sursauts gammas ou
aux abductions.
Le mode ternaire répond aux lois de la Nature. Il est propre aux sciences
védiques et chinoises, ainsi qu’aux rituels des chamanes africains.
La messe est dite : moulées selon la nature inflammatoire due à une
extrême plasticité neuronale maintenant la « Nonna » au bord de la
transe, les états de conscience sont exacerbés et leur acuité lié à un
niveau de conscience flirtant avec l’extra neuronal et la médiumnité,
Conduisent vers l’irrationnel et l’analogique propre aux sagesses
d’Orient.
La logique de l’inintelligible s’oppose à la logique rationnelle.
L’Orient et l’Occident se frôlent et s’amusent selon le process
« Thinking Without to Think »…
, Et leurs harmoniques d’influenceurs assurent malgré une déshérence
apparente un équilibre heureux, une forme d’ataraxie latente au delà
d’une herméneutique au sens heideggérien.
Enfin, osons le clamer « À plus Hault Sens » :
C’est Dieu qui slam dans toute mon œuvre !
Linden BLOSSOM