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Billet de blog 21 juin 2022

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Linden Blossom nous donne à boire et à manger !!!

LINDEN BLOSSOM artiste lyrique- écrivaine- ( essayiste- 4 ème culture: philo-sciences) Carl Gustav Jung n’est sans doute pas la figure du psy mondialement connu à laquelle chacun pensera d’abord. Linden Blossom l'aime à la manière de Frédéric Lenoir !!!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

OUROBOROS

De « Catena Aurea »

Au

« Collier d’INDRA »

  • DE QUANTICA ENTÉLÉCHIA

    Les trois Opus sont le corps d’une trilogie dont le vibrant arpège

    d’ondes sensorielles se referme avec Ouroboros en une alchimie

    particulière.

    Alchimie de la jonction sacrée entre éveil sensoriel dans « Le Palais

    des Recordations », éveil quantique dans « Rouge Méthylène » enfin

    crépitant de tous ses feux, éveil esthétique dans

    « À Souffle mêlé ».

    Un même univers zoroastrien musiquant la fraicheur chérubinique

    du bourgeon actualisé par celui de l’enfance enlumine de son halo quasi

    holographique les trois opus en constellation. Tel le nimbe architecturant

    dans les images iconiques une « Présence » invisible, c’est cette

    intuition d’une réalité autre et mystérieuse qui soulève ma partition.

    Intuition au parfum violent du symbole évoqué par Nietzsche dans son

    Zarathoustra, ce serpent enroulé autour du cou de l’aigle. Tous deux

    expriment donc l’Éternel Retour comme Alliance , comme anneau dans

    l’anneau, comme fiançailles du couple divin Dionysos-Ariane ;

    « Nous ne vivons pas dans un monde de réalité bien définie mais dans

    un monde de probabilité : il n’existe que des probabilités d’exister

    (champ quantique).

    Le principe d’auto-cohérence qui constitue la base du modèle

    du « Bootstrap » et l’unité interdépendante de tous les phénomènes si

    fortement soulignée par les mystiques orientaux ne sont que les deux

    expressions différentes de la même idée.

    Pour les Chinois :

    « L’organisation cosmique » est en réalité, un grand modèle dans lequel

    sont inclus tous les modèles mineurs, et les lois qu’on y découvre sont

    intrinsèques à tous les modèles ».

    Le bouddhisme Mahayana illustre ce modèle

    d’« interpénétration » :

  • « Quand l’un se trouve en face des autres, l’un semble se répandre en

    eux tous, en même temps qu’il les embrasse tous en lui-même ».

    Victor Hugo, évoquant le cœur maternel, l’avait bien illustré par une

    intuition remontée de l’inconscient collectif archétypal jungien :

    « Chacun en a sa part et tous l’ont en entier ».

    Proust n’est pas en reste :

    « Il était chacun de nous et tous en même temps ».

    Quand aux peuples racines, ils ferment la boucle avec une conception

    semblable à celle de Bouddha :

    « Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons

    pensé».

    La mythologie Indienne répond en miroir par la parabole avec les perles

    du « Collier d’Indra » :

    « Arrangé de telle sorte que lorsqu’on en regarde une, on voit toutes les

    autres qui se reflètent en elles».

    Vibrant des mêmes fréquences et de la flexibilité des espace temps,

    chaque Opus de mon œuvre tel les perles d’Indra reflète à la fois sa

    substantifique moelle, et en même temps celle de tous les autres !

  • DE CATENA AUREA

    AUX ABDUCTIONS COSMIQUES

    « ô Mon fils, la sagesse idéale est dans le silence

    Et la semence est le véritable bien ».

    Hermès

  • LE PALAIS DES RECORDATIONS

    BOLTZMANN

    DU MURMURE DES INFRA-VIES

    À L’ENCHANTEMENT DE LA MATIÈRE

    « De la Musique avant toute chose ! » Verlaine

  • « Le langage du style, qu’il soit musical ou graphique obéirait

    aux mêmes lois d’assemblage conceptuel que les chiffres, avec

    une rapidité analogue au niveau des connexions neuronales ».

    « I’M ON ».

    Du binaire au ternaire. Quid de cet intervalle ?

    Nous sentons qu’il n’est pas réductible aux deux notes.

    Et ce « Entre » aux résonances quantiques laisse entendre le

    murmure des fantômes.

    Daïmons ou Anges gardiens ils peuplent nos profondeurs de

    leurs fructuessences immatérielles mais présentes !

    Sortes d’éclaboussures mémorielles ils nous accompagnent de

    leur musicante couleur d’ « Ostinato ».

    Tels les affres délétères de Macbeth dans son impuissance à

    effacer le sang du crime le ressouvenir se rappelle à nous en

    colloque spectral.

    De la fructuation à la fructessence, de la nuisance à la nocivité,

    de la profondeur aux profondités, des vendanges tardives

    exotiquement inscrites dans le futur du passé, le charme du

    noctuel court « Moderato Cantabile » dans les veines du flux de

    conscience.

    Jusqu’au jour où.

    Où le collapse d’une narco électrolyse déguisée en accident

    atomise le fragile équilibre de la « Dolce Vita ».

  • À SOUFFLE MÊLÉ

    ou

    LA SPLENDEUR DES RÉVERBÉRATIONS

  • DE L’ENCHANTEMENT DE LA MATIÈRE

    À

    L’ENCHANTEMENT CYCLIQUE HOLOGRAPHIQUE

    « En émanant de la joie des divinités

    Ce rire du ciel qu’est la Lumière

    Charme toutes choses »

    Marsile FICIN

    « Voir est l’acte créateur ultime ».

    Tout ce qui est réel à un certain niveau de conscience est irréel

    A un autre niveau ».

    « Le mécanisme grâce auquel on crée des anges s’appelle la

    projection. Les rishis védiques ont prétendu que la projection

    est le mécanisme qui permet à la conscience de créer la réalité.

    Grâce à la projection on peut transformer l’humain en

    surhumain, le naturel en surnaturel. » Deepak Chopra

    Dans cette composition ou Opus, la « Nonna » est

    l’observateur ou «Rishi ».

    L’Opus est le processus de la projection.

  • Quand à la chose projetée, c’est l’enfant au bord de

    l’adolescence ou chhandas.

    Au niveau de l’âme ces trois rôles fusionnent.

    C’est pourquoi paradoxalement, Dieu est à la fois le créateur et

    sa création. Une fois qu’il a projeté sa création hors de lui-

    même, l’unité se fait diversité.

    C’est l’équivalent dans le Védanta du « Big bang ».

    Quand le Créateur se regarde il y a immédiatement un état de

    trois-en-un.

    Dans mon œuvre « Les mille et une Vies d’un joyeux torticulis »

    C’est Ouroboros qui tient la corde !

    Vocale ou celle de la Lyre…

    Et la Physique quantique ne dit pas autre chose…

    La réalité est une simulation « Maya », les neutrinos

    immatériels sont nos « Anges gardiens » et ils ont une

    intention !

    Les sages védiques s’appellent rishis (observateurs) parce qu’il

    faut toujours en revenir à l’observateur.

    D’après Maharishi le mystère de la création se situe

    dans l’intervalle qui sépare l’observateur de l’observé : les

    anges existent dans cet intervalle. Ils sont les processeurs de la

    conscience et les serviteurs de Dieu.

    Ce que la physique et mécanique quantique valide avec les

    neutrinos invisibles.

    Bref, l’Être se trouve dans le micro intervalle « entre » deux

    états de conscience (méditation transcendantale) ainsi qu’entre

    l’inspiration et l’expiration (Pranayama)

    Pour faire court, mon œuvre illustre dans tous ses registres ce

    processus de « DEVATA » ou « Entre ».

  • Tout est résonance. Tout est vibration.

    Pompéï est l’Akasha : Interface du champ.

    Champ de conscience ou champ quantique.

    La nonna, telle la Pythie de Panzoult chez Rabelais,

    retoquant avec un prisme quantique celle de Delphes, y a

    infusé et diffusé par transmodulations et transsubstantiations

    « Andante Spianato » les vapeurs méphitiques de la voix de

    l’Oracle qui syntonisait en colloque spectral l’appel de l’Ombre

    ce « Grondement Post Mortem » murmure des voix

    polyphoniques de la « Grande Grèce » créant un champ de

    réalités multiples :

    Telles des vocalises, les sensations visuelles et auditives

    se fondent les unes aux autres composants des accords

    éthériques empreints d’un pouvoir plus grand que celui de

    chacun composant une aurore boréale sonore. Ces accords

    planent un moment puis s’envolent dans les airs…

    Ainsi la promenade dans le parc de la Villa Fondi illustre ce

    style de « Transe Psychédélique » symbolisé dans les

    Mandalas.

    « Comme un rayon traverse l’eau ou le cristal

    De part en part, sans les briser ni les diviser,

    Ainsi la Pensée ose-t-elle franchir l’écran des apparences »…

    Pompéï est donc le champ au point zéro, foyer d’énergies

    vibratoires bouillonnantes où la psychologie des profondeurs

    célèbre les noces avec la physique.

    C’est l’ « Omphalos » d’où s’écoule « Andante Doloroso »

    la cavatine de Mozart « L’ho perduto mi meschina » jouant sur

    deux plans :

    - Descente scalaire (altération) vers la nuit de l’inquiétude dans

    la disparition

  • - Explosion lumineuse « Allegro Vivace » lors de la

    « Réapparition ».

    Pompeï ou le jeu d’ombre et de lumière entre la

    présence/absence, entre les temporalités des différents

    espace-temps face à l’os muet des yeux des statues de

    l’Oppidum, reflets entre présence lointaine et éclipses quasi

    tactiles au détour de quelques fresques, rencontres

    impromptues face à une sculpture démembrée, détournements

    de réalité, mouvement de formes dans l’imagination enflammée

    abandonnée à ses daïmons, envisionnements

    kaléidoscopiques des collapses entre conscient, subconscient

    et inconscient selon le processus du « Thinking without

    thinking » tels les expériences du poète Henri Michaux :

    « Mes livres devant moi se perdaient à leur tour, s’irréalisaient,

    et même quand je les revoyais, ils ne pouvaient plus s’imposer

    ni émerger de l’abîme des engloutissements et des

    enterrements successifs».

    Quelque chose me guidait selon des pauses décrivant la

    grande liturgie de l’attente, des surprises lumineuses, des

    émerveillements quasi « Stupendo », des ravissements surfant

    sur les ondes mystiques du poème de l’Extase de Scriabine,

    des sentiments rétro temporels scintillants de « Déjà vu »,

    enfin des abductions de conscience où l’amuïssement de l’Être

    s’actualise dans les sentiments pneumatiques d’une fonte dans

    l’infini.

    Pompéï ou le lieu de l’ « Essenciation » :

    « La tendance à l’Essence est un plaisir de vertige, une

    secrète frénésie ».

    Au cours de la déambulation « Ad Libitum », on perçoit un rituel

    de purification.

    Rituel qui conduit à l’Être :

    Matérialisé par la « Via dei Sepolcri ».

  • Les essences des pins nous collent à l’Être. Avec elles, celles

    de l’Essence.

    Nous sentons que nous sommes au bord.

    Au bord de la dématérialisation.

    C’est l’Empathie au sens platonicien : le plus haut niveau de

    connaissance.

    Revisité par Spinoza et le troisième genre ou chez Jung

    « Aïon »,

    C’est le frisson sacré de sentir l’Éternité.

    Ravello ou l’Éternel instant.

    Nous n’avons plus de souvenirs par œuvre de purification.

    Nous baignons dans les mémoires des champs Akashiques.

    Validés avec la conscience intuitive extraneuronale.

    Ouroboros s’est refermé.

    ROUGE MÉTHYLÈNE

  • LE SON CONSUMÉ DES TRANSVERBÉRATIONS

    « La seule musique véritable est celle qu’on n’entend pas »

    Sage Indien

    « Le tout dans le Tout, composé de toutes les forces

    Lumen Est Vinculum Universi »

    M.Ficin

    ONE QUANTIC RESOURCING :

    Or

  • Heaven’s Fizz On The Waves

    DES BARREURS DE FEU

    AU

    BOUCLIER SCALAIRE

    « Cessez, cher Giacinto, de nous dissimuler ce qui jaillit

    parfois de vous sous la forme de mots ! Vous rirez si je vous dis que les

    mots valent les notes de musique, mais c’est vrai je vous le jure ! »

    André Pieyrre de Mandiargues

    « Scelsi ne voulait QUE L’ÉLAN VITAL » !

    Jay Gottlieb

  • Cet avant propos que je considère comme un texte

    « Intersticiel » analogue aux « Intermittences du cœur » chez Proust,

    s’adosse à la souveraineté irréductible de la Physique et mécanique

    quantique ainsi que l’a illustré Tony Nader :

    La Physique et particulièrement la Mécanique quantique ont

    infiltré jusqu’à la cellule notre vie et notre monde. Déjà bien en amont,

    Einstein et W.Pauli avaient découvert qu’une forme de conscience

    élémentaire se trouvait dans l’atome !

    La mécanique quantique est une science faite de probabilités.

    Même si la « Substantifique moelle » du texte illustre dans tous ses états

    les grands principes de mécanique quantique, il n’en demeure pas moins

    que le corps du texte interstitiel se rapportant à l’ Escapade Pompéienne

    actualise en la reconnectant dans la Totalité l’ « Âme même » de l’Esprit

    quantique.

    Ce texte, sorte de « Rubato » à l’instar des « Intermittences du cœur »

    dans la « Recherche » fait scintiller sous tous ses éclats le leit motiv

    mythique de

    La « Présence/absence » dans le culte Orphique.

    De même que le compositeur désira accompagner le chant du

    poème de John Ashbery « Syringa » d’un second chant qui exprimerait

    l’arrière-plan subliminal évoqué dans l’esprit du lecteur, de même le site

    de Pompéï s’invita en résonance quantique avec dans ses interfaces

    toute la puissance des « syllabes cachées » chères aux Grecs ici

    consubstantielle des forces telluriques du volcan proche ou à une volée

    d’Espace Temps en écho avec la « Chambre funéraire de la pyramide

    de Khephren» symbole du suc tombé en ce temps là.

    Le principe nodal d’interconnexion, cette « Beauty Of Intricacy » clignote

    en signaux invisibles déployés sur la fresque vivante et vibrante de

    l’ensemble de mon œuvre, à l’instar de l’injonction sacrée de la Voix de

    l’Oracle : rester sur l’Inflexion de départ !

    « All Inclusive » surfant sur les fréquences et ondulations en mode

    « quasi una fantasia » d’une balade se jouant des anomalies de l’espace

    temps…

    Procédé revisité en « Apparition/Disparition » de la Réalité au sens

    polyphonique de réité « Pas assez, Assez, Trop, imperceptible » etc, ou

  • « Moderato Cantabile », « Andante Spianato » et au sens

    « Présence/Absence » version holographique.

    J’ai joué en streaming d’un clavier dont les touches lumière,

    vibration, information improvisaient « Ad Libitum » autour de tous les

    scintillements, détournements, éclipses, effleurements, glissements,

    affleurements, anesthésies et autres fréquences vibratoires

    expériencées en termes de modulations, transmodulations,

    transsubstantiation, dématérialisation, atomisation,

    Et autres délires psychédéliques caracolant autour de l’imagination au

    sens bachelardien. Ainsi évoquant un envol de colombes

    « Rouge Méthylène » :

    « Sur leurs ailes de nacre elles emportaient la lumière d’astres pas

    encore nés. A la cime du figuier le chat posté en arrière garde faisait de

    grands signes vers le ciel comme s’il implorait l’assistance

    gravitationnelle de Vénus».

    Délires certes, à ceci près que ces délires sont reconnus dans les rituels

    de peuples dits « Primitifs » tels les « Batammaribas », peuple voyant

    proche du Togo ainsi que chez tous les peuples dits « racines » depuis

    les Lakotas jusqu’aux Quechuas d’Amazonie et Amchis tibétains :

    « Nos corps sont les cellules du monde, nos groupes et sociétés les

    organes, et nos maux physiques et psychiques les signes d’une maladie

    du vivant qui nous habite».

    Sagesses oubliées ?

    Pas tout à fait encore !

    Ainsi ma mère apaisait les feux d’une blessure en soufflant selon la croix

    de Jésus sur ma plaie !

    Souffle accompagné de termes rituels chargés des mémoires fluctuantes

    Entre les ondes gravitationnelles …

    D’où tirait-elle ces savoirs ?

    Par ailleurs, c’est au contact de ses patients, au milieu des psychoses et

    des névroses que C.G. Jung avait acquis à son insu ses premières

    notions empiriques d’hermétisme, rapportant dans la durée au même

    principe les productions de ses malades et celles des Sagesses

    anciennes !

    D’où tiraient-ils ces connaissances ?

  • De ces archives akashiques chez les Tibétains ?

    De l’inconscient collectif junghien ?

    La métaphore homérique de la « Catena Aurea » métaphorisée

    dans les textes sacrés par « Arche d’Alliance » ou « Écharpe d’Iris »

    se dématérialisant par la voie alchimique en « Voile d’Isis » n’en

    demeure pas moins une Présence.

    De la « Présence totale » chez Debussy magnifiée par le regard

    Jankélévitchien jusqu’à la Présence virtuelle de Khephren en passant

    par « Faa Fea Ipo » de Gauguin et autres points « Capiton » lacaniens

    ou « Nœud Borroméen » Offrant à vibrer ces espaces galaxiques et

    interstellaires inviolés jusqu’à l’anatomie Indienne ayurvédique dérivée

    de la médecine chinoise ne montrant pas les mêmes organes que

    l’anatomie occidentale mais révèlant le « diagramme caché du lieu où

    l’esprit s’écoule alors qu’il crée le corps » se dessine un avatar de cette

    théorie du Tout :

    S=k log W:

    L’abstraction qui devient réalité !

    Ce point caché que le chirurgien énergéticien de l’aura va mettre

    à jour et toucher selon son process « One Ressourcing » est par

    transposition le point zéro en physique.

  • À SOUFFLE MÊLÉ

  • POMPEÏ:

    Bain Immersif vers le sixième Sens

    La déambulation jubilatoire an cœur des vestiges pompéiens

    peut s’assimiler soit à une promenade immersive dans la musique

    contemporaine, soit sur un autre plan à une thérapie ayurvédique de

    rééquilibrage des énergies.

    Cette balade en mode désimpliqué, lâcher prise, va s’expériencer

    comme une phase de purification ou élimination des émonctoires du

    mental par l’aventure pompéïenne en tant qu’immersion abductive.

    En se vivant in situ face à des objets figés dans une absence muette au

    départ, l’expérience va s’éprouver dans un mouvement cognitif régressif,

    passant de la sensation au sentir et du sentir au ressentir.

  • Le passage d’une temporalité à une autre va enclancher un déplacement

    du centre spatial et donc de l’espace temps.

    C’est celui où nous nous abandonnons à nous même, où nous sommes

    dérobés au monde objectif, mais aussi à nous-mêmes. Nous sommes

    dépouillés de ces oripeaux que sont notre identité, notre mémoire etc..

    Nous sommes réduits au « Sentir ».

    Le regard est lavé, vierge. Nous sommes à l’aube de nous-même.

    C’est dans cette sphère du sublime que l’Art va se révéler à l’homme en

    établissant un rapport entre l’expérience aveugle des sens et des

    représentations affectives par l’imagerie, au sens de produit de

    l’imagination.

    C’est ici que mes affinités avec Bachelard se révèlent.

    Dans « l’Air et les Songes » il évoque sa conception de l’imagination.

    Dont la caractéristique est le pouvoir de « déformer la réalité ».

    Ce pouvoir lié à la plasticité neuronale est à son pic de potentialité lors

    de la petite enfance.

    Je suis toujours restée dans la cour de récré.

    Et les trois romans traitent de cette période sensible : l’adolescence.

    D’abord le bourgeon : « Le Palais des Recordations ».

    Puis la floraison ou épanouissement : « À Souffle mêlé ».

    Enfin la fructuation au sens de projection spirituelle:

    « Rouge-méthylène ».

    Le bourgeon est une germination « Saisie au vol ». Elle symbolise la

    racine du futur que Nietzsche définit en son temps comme le philosophe.

    Il sous-entend par là l’homme qui a une vision tel Proust actuellement

    reconnu comme neuroscientifique et bien en amont H.D.Thoreau :

    « There is More Day to Dawn.

    The Sun is but A Morning Star »…

    Repris dans le courant de pensée par Stanley Cavell dont le processus

    bien particulier de mise en relation au delà des temporalités (connecter

    Nietzsche et Emerson) est sa marque de fabrique !

    Ainsi la narratrice « Joue » des temporalités et sauts quantiques de

    conscience au cœur des énergies vibratoires.

  • Pompéï est le cœur battant rythmant de ses systoles/diastoles les

    énergies vibratoires sur une bande passante de fréquences alignées à

    celles des protagonistes.

    Entre le « Forte con sordina » et le « Pianissimo forte » se

    déroulent les assonances /dissonances des reflets de réalité dont la

    « Nonna » est le médiateur armé d’antennes captant le sixième sens et

    servant de caisse de résonances et réverbérant l’ensemble des énergies

    subtiles des pierres, des essences des plantes, mais aussi des symboles

    émettant des ondes de formes : les alphabets, les symboles des

    planètes, talismans, carrés magiques, mandalas et toutes les formules

    alchimiques atteignant ici les « Sphères emboitées » des corps-énergies.

    Le tout pour atteindre au sublime selon Bachelard :

    « L’étendue de l’auréole imaginaire » qui réconcilie « Le peuple de la

    ligne droite » avec le « peuple du Cercle » ou « Peuple racine ».

    Mon écriture ou composition s’offre comme sinueuse, serpentine,

    conduisant par son sampling discursif à une syntonisation des sursauts

    de conscience semblables métaphoriquement aux sursauts gammas ou

    aux abductions.

    Le mode ternaire répond aux lois de la Nature. Il est propre aux sciences

    védiques et chinoises, ainsi qu’aux rituels des chamanes africains.

    La messe est dite : moulées selon la nature inflammatoire due à une

    extrême plasticité neuronale maintenant la « Nonna » au bord de la

    transe, les états de conscience sont exacerbés et leur acuité lié à un

    niveau de conscience flirtant avec l’extra neuronal et la médiumnité,

    Conduisent vers l’irrationnel et l’analogique propre aux sagesses

    d’Orient.

    La logique de l’inintelligible s’oppose à la logique rationnelle.

    L’Orient et l’Occident se frôlent et s’amusent selon le process

    « Thinking Without to Think »…

    , Et leurs harmoniques d’influenceurs assurent malgré une déshérence

    apparente un équilibre heureux, une forme d’ataraxie latente au delà

    d’une herméneutique au sens heideggérien.

    Enfin, osons le clamer « À plus Hault Sens » :

    C’est Dieu qui slam dans toute mon œuvre !

  • Linden BLOSSOM

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