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Billet de blog 21 juillet 2024

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Linden Blossom : SQUEEZE ME AND YOU HEAR ME SING

Un dimanche que je tournais en diagonale, ma mère fit tomber le divan qu’elle trimballait depuis un bon moment...

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SQUEEZE ME AND YOU HEAR ME SING

Un dimanche que je tournais en diagonale, ma

mère fit tomber le divan qu’elle trimballait depuis

un bon moment, et commença à geindre :

« Tu sais pas à quel saint te vouer ! «

Mon père, plus tranchant, m’asséna :

« Ressaisis-toi ! Secoue- toi ! »

Ce que je finis par faire. Tout d’abord, je me

retroussais les manches histoire de me mettre dans

le bain. Ensuite, je pris un grand inspir et…Hop !

commençais de me secouer. De plus en plus fort.

Et çà y allait, je me secouais , je me secouais

comme un vieux figuier.

Çà me rappelait l’injonction d’un slogan de pub :

SQUEEZE ME AND YOU HEAR ME BARK !

Et voilà ! Voilà ce qui est tombé !

Je sais pas ce que vous avez entendu, mais y en a

un qu’a entendu un truc bizarre. Comme

« Le brimbalement d’une glace mal fixée au mur. »

Y s’appelait Kafka.

Moi, j’ai entendu ma petite voix intérieure.

Qui remâchait :

« Qu’est-ce que je suis, qu’est-ce que je suis ? «

Et là, en boomerang, une autre voix, ficha en plein

dans le vide de mes préoccupations existentielles :

« Tu es un quoi. »

Et Vlang !

Y avait comme des bruits de ventouses, des

clapotis. J’ai prêté oreille et, en écho, j’ai

vaguement capté : un « Mah « …

Mon assistant de traduction afficha : hébreu.

Et mon oreillette égrena, toujours en chantonnant :

« L’essence de l’homme est question. «

çà c’est un vieux refrain ! Parce que çà fait un

paquet de temps que Foucault a balancé qu’y valait

mieux y renoncer !

Et il était pas le seul !

Rappelez-vous son pote ! Deleuze !

Mais oui ! Alors lui, il a dit et même écrit une

critique de la subjectivité substantielle.

Et de vous gratter la tête à creuser autour du moi

« Fêlé » et du « Moi Dissous » !

Même qu’il a pondu une théorie !

Si j’ai bien capté, il fait du sujet individuel un effet,

un résultat.

Il s’est inspiré de Kant, j’ veux dire que, à l’instar de

l’ourse dont parle Rabelais, qui face à son ourson,

sans pieds, sans mains, sans peau, sans poil, à force

de lécher le met en perfection des membres, il l’a

léché (et même pourléché ), Kant « Himself », qui

s’était épuisé à lécher Descartes, etc…Bon.

Si çà vous chante, y a d’quoi faire !

C’est un peu (et même beaucoup !) comme un

policier.

C’est Deleuze qui le dit, alors ...

« Empirisme et subjectivité ».

Si çà vous dit…Libre à vous d’y faire un tour.

Le nœud gordien c’est au moment où Kant dans sa

« Critique de la raison pure » présente le « Cogito »

comme un paralogisme.

Instant sensible, ouiche, là où Descartes prétend

passer immédiatement de la forme pure de

l’aperception, Je pense, à l’affirmation de l’existence

de cette chose qui pense, c’est-à dire à un moi.

C’est là où Deleuze a suivi Kant à l’odeur !

Quand on sait que c’est le corps avant le corps…

Oui, aux vibrations quoi !

Parce que si vous l’ignoriez, l’odeur c’est une

question de vibrations !

Fabulous, isn’t ?

Il l’a « Squeezé » un bon coup et résultat des

courses, c’est que l’unité psychique du cogito, déjà

un peu fêlée, là, elle s’est cassée en deux !

D’un côté, le « Je pense « transcendantal, et de

l’autre, son existence phénoménale !

Voilà, voilà !

On peut adhérer. Çà mange pas d’pain…Mais bon,

C’est insoutenable. Comme la légèreté.

Y a eu…Attendez ! Y a eu Beckett et son Malloy,

qui l’avait piqué à Céline, oui, oui !

Je peux même vous dire où !

C’était dans « Mort à crédit ». Ouiche !

Et si je vous résume l’essentiel c’est quelque chose

comme :

« C’est naître qu’il aurait pas fallu ! »…

çà je l’avais déjà entendu !

Ma grand-mère pourtant, elle avait pas tâté

Céline !

Mais peut-être qu’elle avait goûté à Cioran, isn’t ?

Ou connu l’histoire de l’image découpée dans la

toile Du Douanier Rousseau.

Image qui n’était autre qu’un portrait d’Alfred

Jarry.

C’était trop lourd à porter. Et hop !

  • Sauf que pour jouir de son être, comme il dit, il

    faut savoir ce qu’on savoure !

    Autrement dit, faut se traduire.

    Et pour se traduire, faut voyager.

    Alors, pour votre plus grand plaisir, on va décoller.

    Pour la planète « Gin Fizz »…

    Celle qui fait : Pschitt, Pschitt !

    Et tout çà avec la plus grande innocence.

    Avec celle du prince Muichkine que je vous invite !

    Venez boire à la fraicheur de la soupe primordiale !

    Venez vous revigorer !

    Moi, cette banale émergence, ce pur produit du

    hasard aveugle et de la nécessité Darwinienne, moi,

    fruit de ce merveilleux réservoir d’inattendu et de

    nouveauté qu’est la contingence et de l’autre côté,

    un nombre incommensurable de contraintes.

    Alléluia !

    Si vous croyez que j’ prends pas d ’risque comme

    çà, vous vous mettez l’ doigt dans l’œil.

    Parce que moi, j’ suis pas comme tout l’ monde.

    Chez moi, la réaction dépasse l’action…

    C’est ma mère qui l’ dit.

    Enfin à sa façon. Avec les déploiements des

    sciences cognitives on sait que c’est le propre de

    l’enfant…

    Dont acte !

    Pourtant, quand j’ suis dans une salle d’attente,

    j’ dois me retenir pour pas m’ jeter sur les tabloïds.

    Les « Pipoles « comme y disent, moi, j’ résiste pas.

    J’ m’ouvre comme une praire, j’ me mets en ondes

    alpha.

    La première ride d’une princesse, ou les premières

    désillusions d’une star peuvent me plomber tout

    un week-end. Et me donner des cloques comme un

    oursin.

    J ’suis comme tout l ’monde. Alors ?

    Alors, c’est que j’ suis pas qu’ çà.

    C’est le hic. J’ suis aussi plein d’autres choses.

    Ce sont mes démons.

    Ce qui me rassure, c’est qu’y en eu d’autres avant

    moi.

    Prenez Goethe. Lui aussi quand y s’est secoué c’était

    pas un seul registre qu’est tombé, mais plusieurs !

    C’est moult registres qu’il a pratiqué ! Alors !

    Vous brûlez ? Alors, mettez vos masques. Et prenez

    vos parures de guerre !

    Gin Fizz est arrivée !

  • J ’suis GIN FIZZ. J’ pulse. Des bulles…

    J’ fais pschitttt…Avec tout plein d’micro-

    réminiscences.

    Comme disait Montaigne, c’est » ma conscience et

    ma vertu qui reluisent dans mon parler. »

    Et… Last not least, à force de fourchicoter dans les

    micro-sensations, j’suis passée dans l’dérisoire.

    Sculptée dans les fourches caudines entre le lisse et

    le friable, je suis passée direct de l’Essence au

    Temps. Avec un grand « T ».

    Et un corps astral. Et l’ tralala qui va avec…

    Comme tout l ’monde.

    J’ vous entends déjà :

    « : J ’suis pas venu ici pour entendre et voir c ‘qu’on

    voit partout. «

    Rassurez vous ! Avec moi, çà ne risque pas.

    Et pour cause, j’ pratique la langue des oiseaux.

    Çà vous étonne ?

    Mais, c’est pas parce que j’émulsionne plein

    d’ choses que j’ai pas des oreilles derrière les

    oreilles, comme dit Nietzsche.

    J’ai un sous-texte. Yeah ! Yeah !

  • Et même une sous-couche. Mais…Sans détours

    cachotiers, ni pudeurs chichiteuses.

    Un certain « Je- ne- sais-quoi . » Fait d’actifs qui

    fonctionnent plutôt bien.

    Maintenant, si vous voulez savoir quoi, va falloir

    être patient.

    Parce que j’ les cache bien. Où ?

    Mais… Sous mon encre de seiche.

    « Beyond My Foam « …

    Si vous pensez aux acariens, vous avez tout faux.

    Avec mes cuisses de nymphe, et mes mollets d’ coq,

    y z’ auraient pas grand chose à s’ mettre sous les

    pinces.

    C’est plutôt moi qui flipperai. Parce que…Comme

    prédateurs, y s’ posent là !

    Sans compter avec leur campagne d’intox sur le :

    « Living Food ». Mangez vivant !

    Alors, c’est quoi ?

    Mes bulles.

    A chacun sa parure de guerre, isn’ t ?

    Mais… J’ai d’autres cordes à mon arc.

    J’ peux aussi me plier.

    Comme dans l’art japonais du origami.

    Ici, ils disent que je suis une truffe déguisée.

  • Ou une anguille avec du caramel dessus.

    Le pire c’est celui qui, d’une voix ouatée, m’a

    traitée de larves de coléoptères frites.

    Par contre, outre manche, y a un critique du Daily

    Mail qu’a écrit :

    « She proceeds from bizarre conundrums of daily

    étiquette to the most deeply résonants humans

    truth… »

    Amazing, isn’t ??

    Maintenant si çà vous convient pas, j peux aussi

    vous l’ dire en murmurant. Ou en chuchoti, avec

    non pas des éclats d ’voix, mais…

    Des -éclats -de -sons- sous-susurrés.

    Juste l’émanation des voix intérieures, à la frange

    des ultra sons…Comme un bol chantant.

    Vous voyez ?...

    ET même avec en bonus des échappements cintrés,

    tout en transparences, quoi.

    Et, en poussant un peu…Un miroir aux fantasmes.

    Une sorte de sismographe. Qui capterait toutes vos

    angoisses.

  • LINDEN BLOSSOM
  • Mais ce que je suis vraiment, c’est pas comme

    l’autre l’a susurré : » Un misérable tas d’ secrets. »

    Non. C’est plutôt un concept du genre :

    « Unergründlich «. Un concept sans fond.

    C’est-à-dire qui change selon les circonstances.

    J’ suis blanche ou noire. Ou contradictoire.

    Çà dépend des jours.

    Comme la volonté de puissance chez Nietzsche.

    Tout et son contraire.

    Rappelez-vous, Pyrrhon :

    « Il n’y a Raison qui n’en est une contraire ! »

    D’ailleurs Montaigne qui lui brûlait des autels, a

    comparé la Raison à « :

    « Un glaive double et dangereux »…Isn’t ?

    Si vous m’ croyez pas :

    « Squeeze me ! And you Hear me Sing ! «

    Des milliers de bulles. Qui font :

    « Crak Boum Hue ! »

    Comme celui qu’à trouvé le gène de l’immortalité.

  • D’un coup d’canif, pu rien ! Il était pu né !

    Y en a un autre aussi qui s’est donné un coup

    d’canif.

    Même qu’on l’a appelé :

    » L’homme à l’oreille coupée ». Isn’t ?

    Voilà ! Voilà c’ qu’est tombé !

    Rien d’plus que son « Da-sein » ! Yé, Yé !

    Pour c’qui est d’réveiller un concept endormi…

    A ceci près qu’ c’était pas en chantant !

    «

    SQUEEZE ME AND YOU HEAR ME SING ! «

    Si vous vertigez, vous pouvez changer d’chaîne !

    Parce que…

    J’ vous préviens tout d’ suite, j’ vais parler d ’moi.

    Que de moi. Fraîchement moulue.

    Propriétés germinatives garanties. Remember !

    Comme l’a braillé le Périgourdin :

    « C’est une absolue perfection, et comme divine, de

    savoir jouir loyalement de son être ! »

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