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Billet de blog 24 septembre 2022

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Linden Blossom 432 Hz : La « Passivité lucide »

432 Hz : c’est l’état de transe sous lequel G.Scelsi composait ses poèmes. État défini ailleurs comme « Passivité lucide », expression dont les reflets de sens consonnent avec « La Musique n’est rien » de Sergiù Celibidace.

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432 Hz : La « Passivité lucide »

432 Hz : c’est l’état de transe sous lequel G.Scelsi composait

ses poèmes. État défini ailleurs comme « Passivité lucide », expression

dont les reflets de sens consonnent avec « La Musique n’est rien » de

Sergiù Celibidace.

Ce terreau fleure une certaine serendipité que dans mes opus j’énonce

en humble jardinière : préparation de sol.

Selon le regard de l’observateur on perçoit d’entrée de jeu un code ou

clé guidant vers ce « À Plus Hault Sens » rabelaisien.

Sachant que pour le cerveau toute activité mentale est identique à une

activité concrète, qu’on en fasse une lecture orale ou mentale, les

vibrations sonores et rythmiques font sonner un sens : celui de la

respiration.

On connaît chez Proust le rythme du souffle asthmatique, sa respiration

courte nécessitant de nombreuses digressions, dessinant les tortueuses

sinuosités aux couleurs timbriques du « Bias and Thwart »

shakespearien, le tout déroulé fluidement « Scorrevole Cantabile »

enguirlandant chaque mot de sa phrase pour en escalader le « Sens du

sens ».

À sauts et gambades, viennent à moi des images très présentes

autant qu’inactuelles des bris de « Remembrances » allant de la jeune

fille s’exerçant à l’art de la broderie avec les « Points de jours » ou

centrée sur une activité mécanique elle s’ouvrait aux profondeurs du

sampling discursif de ses inconscients « Off limites ».

De même le jardinier élaguant soigneusement du même geste répétitif

les « gourmands » entre les tiges d’un pied de tomates s’abandonne

sans le savoir au mode des vibrations ondulant entre alpha et bêta, entre

rêveries et vigilance, que les neurosciences définissent :

« To Think Without Thinking ».

Ce mode d’abandon, où l’esprit entier navigue entre savoir,

connaissance et ressentis rappelle Goethe le botaniste :

« C’est dans la pratique de ces joyeuses activités que je réussi à me

renouer avec Shindler qui était en froid sur des débats cognitifs et

d’éthique depuis des années ! »

Mais revenons aux fondamentaux.

Mon « Style » fait apparaître dans le déroulé des phrases une respiration

syncopée, avec des blancs, des éclipses genre Antonioni qui, avec un

regard quantique et spirituel dessinent le symbole holographique de la

respiration cosmique, sorte de « Point d’orgue » faseyant entre les deux

phases de l’inspir et de l’expir, espace inexistant matériellement où se

situe « l’Être » selon Maharishi.

Bref, une musique qui ne serait ni « sinfonia » à la manière baroque

avec des « A Chuck- A-Chuck-A-Schuck- » ni fugue, mais des silences,

des espaces, des mystères, des « Sauts » et surprises dans les

tessitures, des abstractions et sensualités, avec le plaisir de « Prendre

vraiment le temps de déguster un accord plein de saveurs et d’inventions

et aussitôt de découvrir d’autres éléments qui ponctuent le discours non

linéaire ou peu.

Bref, plaisir de faire partager une facture qui soit comme la Vie :

« Infiny Variety » !

Ce mode d’écriture où les « phonèmes » flottent sans mots ou éléments

de liaison ressemble aux idéogrammes de l’écriture chinoise ou aux

écritures hiéroglyphiques baignant dans le mystère du non manifesté.

Ces modes d’expressions sont en harmonie avec les lois de la Nature

qui sont ternaires !

Ainsi des « Blancs » dans les dessins de Rembrandt qui sont complets

sans être achevés.

Ou plutôt parce qu’ils sont inachevés !

Céline et son style « Jazzy », criblé de points de suspensions évoquant

les dissonances d’une éructation ou encore le « Tic » de l’oncle Toby

dans l’œuvre de Laurence Sterne, sorte de sifflet évasif et lourd de

sens !

  • 3

    Si Chopin le fragile a usé du « Rubato », celui parmi les compositeurs

    qui fut représentatif de ce « Jaillissement perpétuel » fut bien

    Debussy !

    Son impressionnisme vibre en sentiments océaniques que nos cousins

    grands bretons connaissent sous forme de « Spleen » et Baudelaire en

    fut le chantre dans ses états sous stupéfiants !

    Bref, ce style vibrant entre ondes alpha et bêta et parfois gamma,

    résonne en appel à la participation.

    Et Leonardo Da Vinci en disposant un point d’Or dans la prunelle de sa

    Joconde opérant un geste holographique intégrant le fameux sourire ne

    fit pas autre chose !

    Appel au regard qui termine le tableau. Nous sommes dans l’état

    quantique !

    Mes opus dans leurs infinies variétés même si de prime abord sont

    ressenties comme les « Hollz Wege » heidegerriens c’est-à dire

    dissonants voire déconcertants, offrent là encore cette proximité

    spirituelle avec la structure des textes de Scelsi :

    « Le seul facteur d’unité serait la vibration avec les trois interlocuteurs ,

    trois entités non définies, fantômes ou « bavards » dialoguant avec le

    MOI narrateur. Dans le corpus peuvent apparaître des anachronismes

    ou anomalies de l’espace temps, des sauts quantiques surgis d’états

    modifiés de conscience dûs à ma synesthésie, bref, je musique en

    mode analogique !

    Si la musique non manifestée ou « Callada » émergerait en un seul mot

    Il serait :

    OUI !

    Le OUI d’Ibn’Arabi embrassant Averroès à Cordoba.

    Le OUI de « l’ Éternel instant » que l’Occident trancha en mode binaire.

    Ma production d’Essence Quantique referme la boucle d’Ouroboros.

    Elle slam à la Toute Puissancede la vibration planétaire 432 Hz

    Linden BLOSSOM

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