En période budgétaire, il est normal que diverses catégories de citoyens s’interrogent sur l’opportunité de certaines dépenses … et sur leur efficacité.
Sans aucun débat national conduit avec l’ensemble des parlementaires, un Chef de l’Etat, dont les grands sujets internationaux du moment montrent qu’il ne pèse pas plus qu’une plume de roitelet, a décidé que notre grand ennemi était Russe et qu’il fallait donc se doter de nombreuses armes et, peut-être même, de rétablir le service militaire.
Trop pleutre pour l’annoncer lui-même, il chargea le chef d’Etat-Major de remplir ce rôle d’un air goguenard.
Des élus, plutôt de droite et d’extrême-droite, pendant ce temps s’interrogent sur l’AME (Aide Médicale d’Etat destinée aux étrangers présents en France et ne relevant pas de la Sécurité Sociale) et sur l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance qui protège les enfants en risque sérieux de maltraitance dans leurs familles).
Supprimer l’AME, c’est-à-dire laisser sans soins des personnes, présentes sur notre sol, c’est courir le risque que des maladies contagieuses, comme la tuberculose, se répandent dans la population française … ce qui signifie qu’avec ce dispositif c’est la santé des Français qu’on protège.
Nul n’ose, même chez les plus démagogues, proposer de supprimer l’ASE … mais certains en réduiraient bien les sommes allouées … tout en constatant et dénonçant que le nombre d’enfants pris en charge augmente depuis de nombreuses années … et en mettant en doute l’efficacité de l’ASE. S’il y a plus d’enfants concernés, c’est parce que notre société ne va pas bien … et placer des enfants, dans des familles d’accueil ou dans des établissements spécialisés, c’est la solution trouvée pour la mise en sécurité de ces enfants.
Quand on prépare la guerre, sachant que je trouve stupide le dicton « Si tu veux la paix, prépare la guerre », c’est dans une perspective de malheur que l’on se situe car, qu’elle qu’en soit l’issue la guerre est un immense malheur … quand on évite la propagation des maladies et que l’on offre un redémarrage positif à des enfants maltraités, c’est de bonheur futur que l’on s’occupe.
Jean-Paul BOURGÈS 24 novembre 2025