Comme Timisoara ? ou nouvelle intox ?

Il y a 36 ans, à l’occasion de la chute de Nicolas CEAUSESCU et de sa femme, Elena, les opinions mondiales furent, pendant quelques semaines, focalisées sur les atrocités commises par le dirigeant roumain.

Leur exécution sommaire, montrée sur l’ensemble des chaines de télévision, à l’issue d’un procès expéditif et hors de toute règle minimale de justice, répondait à la cruauté du dictateur et de sa police politique, la « securitate », dont on venait de découvrir un charnier de leurs victimes à Timisoara.

Le couple CEAUSESCU devant leurs juges

Beaucoup plus tard on apprit que le charnier « des victimes du dictateur » et de ses séides, correspondait, en fait, à des corps de personnes décédées de mort naturelle que l’on avait exhumés pour les exhiber devant la presse internationale, dans le but d’obtenir le soutien du monde entier à ceux qui s’étaient emparé du pouvoir à Bucarest.

Depuis quelques années, on parle de fake-news pour des choses anodines, alors que cette affaire de Timisoara fut vraiment quelque-chose d’énorme.

Toute l’opinion mondiale a été scandalisée devant le sort des habitants de Gaza, soumis à d’incessants bombardements de Tsahal en réponse à l’agression terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023.

Sur cette base, des procédures de la Justice Internationale furent lancées contre plusieurs hauts dirigeants d’Israël et la CPI (Cour Pénale Internationale de La Haye) fut saisie d’une plainte pour Crime contre l’Humanité et Génocide visant, en particulier, Benyamin NETANYAHOU.

Or on apprend qu’après enquête, la CPI renonce à ses poursuites, certains éléments faisant apparaître que la population de Gaza n’aurait jamais été menacée de famine et que le blocus imputé à Israël était beaucoup moins étanche que ce qu’on nous a présenté.

Je ne sais pas pour vous … mais moi, j’ai impression qu’on nous prend pour des cons.

Qui croire ?, qui ne pas croire ?

Toute la presse internationale aurait-elle été bernée … et nous en ricochet . Ou est-ce la CPI qui s’est fait bluffer ?

On le saura un jour … mais quand, alors qu’on vit dans l’instant ?

Jean-Paul BOURGÈS 25 novembre 2025