Deux informations arrivées sur ma boite-mail aujourd’hui me conduisent au titre de ce billet.
La première me vient d’un site local d’information d’amis qui, sous le nom de « Rue des puces », m’informe mensuellement de l’activité autour du Cheylard et d’Arcens, c’est-à-dire proche de ma maison, « La Chaumette » où j’écris souvent des billets en été.
La seconde me vient de ce que publient mes nombreux amis de Saint Bonnet-le-Froid.
La première info, consternante, parle des projets de fermeture des bureaux de poste qui s’accélèrent dans « L’Ardèche au beurre ».
Ils sont probablement supposés réduire la dette publique : Le n° 75 de « Rue des puces » en explicite l’absurdité technocratique : Facebook ).
Eloigner de la population les bureaux de poste, les Trésoreries, les gendarmeries, les collèges … ça n’est pas juste tenir compte des évolutions de la démographie … c’est tuer un pays.
La seconde c’est l’annonce qu’une nouvelle fois, avec une note de 99 points sur un total possible de 100, le restaurant MARCON (Régis puis désormais Jacques et prochainement Paul) se hisse sur la deuxième marche du podium mondial des 1.000 meilleurs restaurants dans le monde.
Voici ce que peut devenir un établissement modeste au départ, porté par tout un village de 250 habitants et qui, en retour, porte tout le village vers l’excellence et la prospérité.
Régis, le fondateur, et ses deux fils continuateurs, Paul et Jacques
Le seul combat qui vaut le coup c’est celui qui table sur la création, voulue et soutenue par une population solidaire.
Allez à Saint Bonnet-le-Froid et vous comprendrez ce que veut dire « solidaire ».
Ne penser qu’en terme de rentabilité immédiate, c’est se préparer à supprimer ce qui est moins rentable … et, peu à peu, on supprime tout et on exacerbe les jalousies de celui qui sait qu’il va disparaître … en regardant celui qui fera juste partie de la charrette suivante.
Entre l’image du village qu’on tue et celle du village qui vit, mon choix est vite fait … évidemment, mais cela repose sur un choix politique récusant le « court-termisme » des capitalistes du XXIe siècle (Qui est très différent de l’approche des capitalistes du XIXe siècle qui investissaient sur le long-terme).
Jean-Paul BOURGÈS 27 novembre 2025