« MA GRIFFE »
C’était un parfum.
Et comme on le sait un parfum c’est « Le corps avant le corps ».
Ainsi la « Femme » s’annonce avant l’image. Armée de tous ses
attributs. Qui sont informations… Immatérielles.
Ici on touche à l’animal avec un grand « A ».
Car il est juste d’offrir une seconde vie à cette esthétique olfactive.
Héraclite et Empédocle bien en amont avaient levé le voile d’Isis
illustrant que l’idée était dans l’odeur.
Du nez on a dit beaucoup. Mais pas tout !
Et ceux qui en disent plus et mieux sont les Poètes !
Ainsi de « l’Étude au piano » de R.M. Rilke portant sur ses ailes toute la
subtilité pneumatique d’un Jankélévitch
Au delà des oppositions frustrantes de R.Barthes, plus proches de la
vérité chez Deleuze, néanmoins insatisfaisantes en limitant les
« Qualités sensibles significatives aux odeurs et aux saveurs », sa
conclusion n’en est pas moins fausse. En affirmant que leur persistance
ou survie tient à leur côté « Matériel » !
Or Proust, qui était aussi neuroscientifique (J.Lehrer), dit le contraire !
Assimilées à des âmes, elles sont à la fois matérielles et
immatérielles car elles contiennent l’Esprit du passé et libèrent son
essence retenue dans «Leurs tissus ténus».
Leur caractère frêle, plus immatériel et impalpable, cette « volatilité »,
Invite à s’orienter vers les voies de passages drivant aux rapports avec
les neurosciences (Stuart Firestein).
Or la conversion nécessaire du sensible à l’intelligible ne se limite pas
aux neurosciences !
Car elle ouvre grandes les Portes du
« Royaume invisible » : la spiritualité.
Ou Énergie Cosmique et quantique
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Or la « Voie Royale » qui unifie en nous hissant vers ce que les
Sagesses orientales nomment « UN », ce grand Tout, est bien là !
La physique et mécanique quantique lllustrée par Fritjof Capra, avec le
« Tao » de la physique, analysant le process du « Bootstrap » EST la
réponse.
C’est le propre de l’œuvre d’Art de « Faire sentir l’Éternité ».
Et sentir avec le sens du « Feeling » chez nos frères grands Bretons,
N ‘est autre que « Intuitionner », tel que les travaux de K.G. Jung nous
l’avaient révélé (le fameux « Hunch ») en signes précurseurs de la
théorie de la
« Conscience Intuitive Extraneuronale ».
Que les cerveaux doués d’un haut niveau de conscience « Sentent »
comme un parfum.
A ceci près que « ce » parfum est porteur d’une couleur timbrique des
plus subtiles :
Celle de « l’Éternité ».
Or l’art de composer un parfum ne relève en rien de la chimie !
Mais plutôt de l’Alchimie.
Ce qui explique que le créateur de parfum est un compositeur.
Il invente, rassemble, conjugue et connecte toutes sortes de parfums
Pour créer une « fragrance ».
Pour le musicien c’est « Sa » tonalité. Alors quid de « Ma » tonalité ?
C’est une métaphysique de la « Non-temporalité » :
« Sub Specie Aeternitatis »…
Cette métaphysique est une « musique » rappellant dans son process
celles écrites dans des chambres d’hôtels, à des moments libres, sorte
de vagabondages des humeurs ou effets d’atmosphères propres au vol
de la Libellule, « Al Diletto » de Donatoni :
« Ce sont des réflexions sur lui-même et sur son propre travail et en
même temps des incitations à de nouvelles idées. Il s’agit presque
toujours d’un petit noyau, agrandi et modifié, pensé et repensé,
« Variation de la variation ».
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Qui n’est pas sans lien avec ce fait de société désigné par un mot venu
du monde numérique : Le trolling.
Chez nous on pense à Montaigne et son « Sauts et gambades » ou
« Saute-ruisseau ».
Là, il s’agit d’un petit détournement dont la formule serait :
« Je trolle, je like et je hacke » !
Aussi quand je me suis retrouvée sur le marché en parfaite adéquation
avec le clic « Live Shopping Zwilling », je me suis sentie projetée sous
les ailes de la chauve souris qui a élevé un caneton !
Suite à ces multiples « trends » on line je me sentais ovuler plein de
petits détournements au parfum sulfureux des « Mille et un tours
d’Ulysse » et de superpositions en superpositions selon mon flux de
conscience me retrouvais dans la peau de Mr Jourdain faisant de la
prose sans le savoir…
C’est là que surgit « The » question emblématique d’Hamlet :
« A’M I A Geek ? »
Soudain activée en mode rétropédalage et tentée par une « trifurcation
environnementale », un salto arrière me catapulta sous les ailes d’un
désir qui résistait à dire son nom.
Au cours de l’autopsie relative à la nature de ce désir ma pensée s’égara
vers une possible « Xénogreffe » d’organe dont le porteur aurait hébergé
un passager clandestin aux allures de virus…
De là à passer en mode panique cher à Jodo, je demeurai bien dans les
clous d’Isis dont la barque flotte sans jamais couler.
Cette « Barque » étant mon troisième genre de connaissance labellisé à
Spinoza.
Pardon pour ce détournement un rien pervers que nos amis nippons
illustrent dans leurs mangas par « Trolling humour ».
Pour ma part mon label « Blossom » me projette ailleurs.
Et cet « Ailleurs », cet au delà tient plus des « Abductions de
conscience » cosmico quantiques connectées à mes daïmons, ces petits
diablotins que sont les « Ghost particles », ou neutrinos immatériels qui
ciblent en permanence mon organe « Star » : le nez.
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Comme on le sait par la voix de l’Oracle des astrophysiciens, ces
diablotins sont aussi nos anges gardiens et ont une intention !
De l’Intention à l’Intuition il n’y a qu’un pas, ou plus exactement un
espace temps !
Entre « Helgoland » et le « Je ne sais quoi » Jankélévitchien, y a
matière… Qui n’est sous le sceau de la mécanique quantique que…
Informations !
Linden BLOSSOM