Histoire de Madame X.
Madame X est américaine, elle est issue d’une famille très influente de la ville.
Son père a été maire, sa famille occupe des postes d’adjoints à la mairie.
Sa famille occupe des hauts postes dans la police et la justice.
Madame X gère possède un business de résidence pour personne âgées.
Un couple dont la femme sortait de l’hôpital va solliciter une résidence.
La convalescence de la femme dans la résidence se passe bien, elle se rétablie bien mais son état se dégrade soudain et elle meurt.
Madame X va devenir très proche du mari qui est veuf de façon à interdire son accès à son fils.
Madame X se sert copieusement dans le compte du veuf.
Un jour le veuf va se rendre compte que madame X a changé son testament outre les sommes faramineuses qu’elle lui soutire. Il est très en colère et menace de dénoncer Madame X.
Madame X lui dit qu’elle arrive pour lui donner des explications.
Madame X s’amène avec un gaillard et ordonne à l’aide qui s’occupait du veuf de sortir.
L’aide va entendre du pallier Madame X demande au gaillard de tuer le veuf, il y a quelque bruit de lutte et plus rien.
Madame X va intimer à l’aide de ne rien dire.
Le fils du veuf va parler de ses soupçons à l’encontre de Madame X à la police qui va ouvrir une enquête qui révèle que le veut est mort par strangulation.
L’aide à domicile va être interrogée et elle révélera que c’est le gaillard et madame X qui ont tué le veuf.
Grace aux camera de la rue où on voit le gaillard et madame X descendre de la voiture, on va identifier et interpeler le gaillard.
Le gaillard va révéler avoir été payé par madame X pour tuer le veuf.
Madame X va être appréhendé et sa caution est fixée à cinq cents mille dollars, ce que s’empresse de payer sa famille pour la sortir de prison.
Madame X va se présenter à son procès avec huit avocats triés sur le volet, mais le jury ne mettra pas long pour la reconnaitre coupable de tous les chefs d’inculpation.
Elle sera condamnée à perpétuité sans possibilité de sortir.
L’histoire de madame X nous apprend que si vous êtes coupable, si la justice décide d’agir, vous serez condamné quelque soit votre puissance et vos avocats.
En effet ; avec huit avocats triés sur le volet, elle est condamnée à perpétuité sans possibilité de sortir, elle mourra en prison.
Des petits malins se sont donc posé la question de comment faire pour ne pas être condamné malgré le fait d’être coupable et ils ont trouvé la réponse qui est une évidence.
Cette réponse est très simple, il ne faut que l’autre parle. L’autre ne doit pas s’exprimer en justice.
Comment faire pour que l’autre ne s’exprime pas ?
La première méthode est qu’il se taise à jamais, mais cette méthode comporte des dangers, en effet si tuer son adversaire n’est pas très compliqué, le risque d’être soupçonné et qu’une enquête soit diligentée est non négligeable.
C’es petits malins ont donc opté pour une solution tout aussi efficace mais sans danger, il suffit d’assurer la défense de son adversaire.
Cette solution aussi est une évidence, effet en gérant le dossier de votre adversaire, vous vous assurez de gagner à tous les coups.
Comment faire pour gérer le dossier de son adversaire ? Il faut lui donner un avocat.
En effet l’avocat qu’on lui donne a pour mission de le couler.
Le contradictoire qui fait la justice qui elle-même fait la démocratie va être respecté, mais uniquement en apparence, puisqu’une seule partie s’exprime pour les deux parties.
C’est ainsi que six juges peuvent prendre six fois des décisions iniques en mentionnant à chaque une audience contradictoire.
Il est cependant évident de voir que cette voie des avocats ne marchent pas si le juge respecte et fait respecter le contradictoire.
La France est un pays démocratique et le juge est tenu non seulement de respecter, mais aussi de faire respecter le contradictoire, comme indiqué dans les articles 14 à 17 du code civil.
Nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée.
Les parties doivent se faire connaître mutuellement en temps utile les moyens de fait sur lesquels elles fondent leurs prétentions, les éléments de preuve qu'elles produisent et les moyens de droit qu'elles invoquent, afin que chacune soit à même d'organiser sa défense.
Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-même le principe de la contradiction.
Il ne peut retenir, dans sa décision, les moyens, les explications et les documents invoqués ou produits par les parties que si celles-ci ont été à même d'en débattre contradictoirement.
Il ne peut fonder sa décision sur les moyens de droit qu'il a relevés d'office sans avoir au préalable invité les parties à présenter leurs observations.
Lorsque la loi permet ou la nécessité commande qu'une mesure soit ordonnée à l'insu d'une partie, celle-ci dispose d'un recours approprié contre la décision qui lui fait grief.
Ce principe est également invoqué par la locution latine Audiatur et altera pars (ou tourné à l'actif Audi alteram partem), qui signifie « que soit entendue aussi l'autre partie »1
L’article 6 de la cour européenne des droits va encore plus loin.
Il ne suffit pas qu’un individu soit présent pour que le respect du contradictoire soit admis. Tel est le cas concret quand le juge après avoir entendu une partie refuse de donner la parole à l’autre partie. comme vous le verrez ultérieurement.
Ce principe du contradictoire est aussi régie par l’article du code de déontologie des avocats.
Le cours de déontologie est le cours le plus important quand on veut devenir avocat.
Voici comment le dictionnaire LAROUSSE définit le mot véreux.
véreux, véreuse
adjectif
(de ver)
- 1. Qui est gâté par des vers : Poire véreuse.
- 2. Qui est malhonnête, suspect, louche : Affaire véreuse. Avocat véreux.
Il faut savoir qu’en France, dés que l’on confie une affaire à un avocat, on devient un incapable, on est sous la tutelle de l’avocat qui peut gérer le dossier de la façon dont il veut, sans que vous ayez votre mot à dire, pourtant l’avocat n’est que le mandataire de son client.
L’avocat peut dire ou écrire des énormités dont son client n’est pas au courant, ou dont le client est contre. Il peut faire le contraire de ce que lui dit son client, et tous ces méfaits de l’avocat vont être repris par le juge qui cette fois les attribue au client et non à l’avocat.
Par exemple : l’avocat écrit : mon client reconnait avoir volé cinq mille euros, le juge va reprendre en disant : le client reconnait avoir volé les cinq mille euros et l’affaire est pliée, alors même que le client nie avoir volé les cinq mille euros.
Il faut savoir qu’en France, le client n’a pas accès à son dossier. S’il veut connaitre ce qui est dans son dossier, on lui demande de s’adresser à son avocat, et ne comptez pas sur le greffe pour vous donner accès à votre dossier.
L’avocat peut dire avoir déposé vos conclusions et pièces alors qu’il ne l’a pas fait, il peut vous dire être allé à l’audience alors qu’il ne l’a pas fait, etc.
C’est ainsi qu’en France, les criminels ont compris qu’il fallait avoir l’avocat de son adversaire dans sa poche.