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Billet de blog 1 septembre 2018

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200 millions de dollars d'aides aux Palestiniens supprimées par Donald Trump

La décision est tombée comme un couperet. Les Etats-Unis cessent définitivement de financer l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Cette décision s'ajoute à l'annonce de suspendre l'aide bilatérale de 200 millions de dollars.

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La décision est tombée comme un couperet. Les Etats-Unis cessent définitivement de financer l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Cette décision s'ajoute à l'annonce de suspendre l'aide bilatérale de 200 millions de dollars. L'attitude de cette administration américaine dont le protagoniste est désormais plus connu pour ses frasques et ses déclarations à l'emporte pièce que pour sa dextérité montre qu'elle n'est pas à la hauteur des enjeux du monde.

Se pose alors la question de l'action à conduire par l'Union Européenne pour pallier à ce déficit financier qui risque de mettre la population palestinienne encore davantage sous pression. Qualifier d'éprouvant le quotidien de ce pays occupé est un euphémisme. On manque de tout en Palestine même avec le concours financier des instances internationales. Le blocus illégal et immoral imposé par Israël sans qu'aucun contre-pouvoir ne s'y oppose rend l'approvisionnement en nourriture et médicaments particulièrement difficile.
Or la suppression de 200 millions de dollars d'aides risque littéralement de plonger les Palestiniens dans le chaos avec une pénurie des produits de première nécessité dont les premières victimes sont des enfants.

L'Union Européenne doit impérativement prendre ses responsabilités face à un président américain que l'histoire n'hésitera pas à mettre entre parenthèse sinon au rebut. L'Europe a motivé son refus de voir l'Aquarius accoster ses ports par sa volonté d'aider les peuples chez eux plutôt que de les accueillir. L'occasion lui est donc donnée de porter secours à ce peuple martyre chez lui pour lui éviter encore plus de souffrances.

Mais face à une contagion populiste gagnant peu à peu toute l'Europe, il est fort probable que celle-ci se renferme sur elle-même dans un repli identitaire que le bon sens moral condamnera sans appel vu toutes les mains tendues à ce vieux continent qui lui ont évité les affres de l'abîme.

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