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Billet de blog 4 avril 2021

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#OnVeutLesNoms, le hashtag qui met les ministres sous pression

#onveutlesnoms. C'est le hashtag qui inonde la toile en ce moment même uite aux révélations de dîners bling bling clandestins qui rassembleraient notamment des ministres.

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#onveutlesnoms. C'est le hashtag qui inonde le réseau social Twitter en ce moment suite aux révélations de dîners bling bling clandestins qui rassembleraient notamment des ministres.

C'est une information qui a eu l'effet d'une bombe et elle fait couler beaucoup d'encre. Les inégalités en France vont donc jusqu'à un confinement à géométrie variable. Le Français lambda est tenu d'aller travailler en silence pendant que la petite bourgeoisie se pavane dans des restaurants clandestins. On voudrait provoquer une révolution qu'on ne s'y prendrait pas mieux.

Et d'entendre Gabriel Attal dire qu'il ne croit pas une seule seconde à la présence de ministres dans ces soirées interdites a quelque chose de particulièrement indécent. Le petit toutou du gouvernement est visiblement frappé d'amnésie. La jurisprudence Cahuzac nous a pourtant montré que sous la V République tout est possible...surtout le pire. Et le pire, il faut croire que nous ne l'avons toujours pas atteint mais qu'on se rassure nous sommes sur la bonne voie. Cela fait déjà plusieurs semaines qu'on entend parler de restaurants clandestins qui officient avec l'aval de la police et qui accueillent des politiques et même des magistrats. Pendant que le moral des Français s'effondre à vitesse grand V parce que leur vie sociale est devenue un champ de ruine, les passe-droits continent encore et encore au bénéfice des plus fortunés et des plus puissants bien sûr. Les privilèges ont-ils été vraiment abolis en France? On dirait bien que non.

Cette épidémie est devenue un accélérateur des inégalités. Entre la classe bourgeoise qui part se confiner dans leur résidence secondaire, les cadres et cadres supérieurs qui peuvent se prémunir du covid en télétravaillant face à l'ensemble de la population qui s'enfonce dans la précarité et sans aucune soupape de décompression, on se dit que le mot "égalité" doit à tout jamais disparaître de notre devise française.

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