Force est de constater que Nicolas Hulot ne justifie plus son salaire au sein du ministère dont il a la charge. La décision historique rendue par le tribunal de San Francisco contre Monsanto démontre que notre ministre de la transition écologique n'a pas le courage politique nécessaire pour bousculer l'ordre ou plutôt le désordre établi.
Voilà un an que Nicolas Hulot brille par un immobilisme qui le rend méconnaissable. Lui qui dénonçait avec virulence l'inaction des politiques, lui qui connaît si bien les problématiques environnementalles, il etait permis aux citoyens que nous sommes d'espérer un sursaut écologique national pour ensuite emboîter le pas à l'Europe et pourquoi pas ramener le monde à cette belle cause humaniste. Au lieu de cela, nous avons eu droit seulement à des déclarations platoniques. Pour un défenseur de la nature de la première heure, il eût été heureux de s'attaquer au glyphosate et à son fabricant Monsanto depuis le temps que le problème se pose.
Le seul résultat obtenu étant son interdiction dans un délai de trois ans. Trois ans, ça laisse le temps à Monsanto d'engranger encore quelques milliards de bénéfices. Mais en trois ans, combien de nouveaux cas de cancers seront diagnostiqués à cause de ce poison? Un bon paquet! Le rendement politique de Nicolas Hulot est donc clairement insuffisant voire inexistant.
C'est un simple tribunal qui a condamné l'intouchable Monsanto armé d'avocats et de juristes aux pouvoirs gigantesques. Et cela grâce au combat digne et salutaire d'un homme qui souffre aujourd'hui d'un cancer incurable. Quelle meilleure preuve de courage peut-il envoyer au monde? C'est pour lui, pour ses enfants mais aussi pour nous que s'est battu cet homme là où notre monsieur ecolo national n'a même pas pu faire adopter ses amendements prévoyant d'inscrire dans la loi la future sortie du glyphosate.
Je crois qu'il vaut mieux pour la France et pour l'environnement qu'il rende son tablier et qu'il retourne vendre ses shampoing et gel douche Ushaïa.
Billet de blog 12 août 2018
Nicolas Hulot doit démissionner suite à la condamnation de Monsanto
Force est de constater que Nicolas Hulot ne justifie plus son salaire au sein du ministère dont il a la charge. La décision historique rendue par le tribunal de San Francisco contre Monsanto démontre que notre ministre de la transition écologique n'a pas le courage politique nécessaire pour bousculer l'ordre ou plutôt le désordre établi.
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