Y-a-t-il encore des raisons d'espérer?

Les prix qui flambent, la planète qui brûle, l'épidémie qui rebondit, la pauvreté qui augmente. Y-a-t-il encore des raisons d'espérer? Et l'avenir n'est pas meilleur.
À l'approche des élections présidentielles, les instituts de sondages prédisent soit un président de droite, soit un président d'extrême-droite soit un président ni de droite ni de gauche mais idéologiquement bien ancré à droite. Que reste-t-il d'espoir en France quand les discours de haine prolifèrent en toute impunité et dans l'indifférence générale? Pire! Quand ils rencontrent une adhésion de plus en plus forte? Le moral est donc bel et bien morose et des raisons de voir la vie en rose ne courent pas les rues.
Car en creusant encore un peu plus, l'on pourrait aussi dire que notre démocratie nous a été définitivement confisquée en ce troisième anniversaire du mouvement des gilets jaunes.                    L'on pourrait aussi parler de cette société qui se flashcodifie pour surveiller, contrôler et épier les moindres faits et gestes de chaque citoyen.
Les guerres se propagent partout dans le monde et là encore, la France figure sur le podium des pays qui contribuent à ce bain de sang en fournissant des armes à tous les pays qui en demandent sans distinction aucune. 
L'on pourrait aussi citer notre bien le plus précieux qu'est la sécurité sociale sur laquelle lorgne les plus cupides. Il est déjà difficile aujourd'hui de se soigner pour les plus précaires et l'on peut raisonnablement dire que ça le sera davantage dans les prochaines années tant les discours vont dans le même sens d'une privatisation du système de soin.
L'hôpital devient de plus en plus l'antichambre de la mort au lieu d'être le lieu de la vie et de son prolongement.
Un tableau sombre? Si seulement... Et que dire de notre système de retraites par répartition que les grandes institutions financières rêvent de voir s'effondrer pour faire main basse sur plusieurs dizaines de milliards d'euros.
Cette sinistrose qui n'est en rien une vue de l'esprit ni l'exagération d'une vision pessimiste de la société n'a pas fini de faire des ravages car le pire est peut-être devant nous. Le sommet de Glasgow qui a accouché d'une souris alors qu'un sursaut écologique était l'ultime exigence pour tenter de sauver la planète. Au lieu de cela, comble du surréalisme, on a appris que des États cesseront de polluer à l'horizon 2030, 2040 et d'autres promettent même d'arrêter de saigner la terre à l'horizon 2050. Des horizons qui sonnent comme la condamnation de notre air et de tout notre écosystème.
Et pour couronner le tout, Éric Zemmour nous promet la fin de notre civilisation. Et divine solution trouvée par le polémiste pour assurer le salut de celle-ci : laisser mourir femmes, enfants et tous les migrants de froid, de faim ou les laisser chavirer au milieu de la mer pour donner l'exemple aux futurs candidats à l'immigration. En somme, perdre notre âme pour sauver la France.