Pass sanitaire, bientôt le pass vaccinal. Quel avenir radieux! Les derniers récalcitrants qui n'ont fait aucune injection ne pourront bientôt plus échapper à la sacro-sainte piqûre. Convaincus ou non par les bienfaits de cet antidote, les Français devront se plier à la volonté du gouvernement sans qu’il leur soit laissé une solution alternative.
Le doute contre les dits vaccins n'est donc plus permis et même pour les plus sceptiques, ils sont priés de mettre leur "complotisme" en sourdine. Jean Castex est maintenant résolu à frapper fort pour atteindre les 100% de vaccinés en France. Bien que 90 % des Français aient suivi un schéma vaccinal complet, malgré un nombre de plus en plus important de vaccinés dans les services de soins intensifs et malgré les doutes soulevés par des éminence scientifiques sur ces biotechnologies, il faudra quand même se faire vacciner. Dictature sanitaire? L'obligation d'une troisième dose pour le personnel soignant et les pompiers dès le 30 janvier montre bien que le gouvernement est lancé dans une surenchère de coercitions où seule les statistiques des vaccinés comptent. Les variants qui apportent chaque jour de nouveaux enseignements sur l'efficacité relative des vaccins ne semblent pas freiner les velléités de nos gouvernants. Interdiction de vie sociale et inscription à Pôle Emploi, tel est le futur que prépare l'exécutif pour les Français rétifs. C'est une véritable assignation à résidence avec son cortège de précarité et de souffrance.
Peu importe. Le gouvernement est trop occupé à imposer, exiger, sanctionner en cas de refus d'obtempérer. Les mesures coercitives pleuvent et le gouvernement ne manque pas d'imagination pour restreindre les libertés et contraindre encore davantage. Que les soignants démissionnent en masse malgré le sous-effectif chronique dont souffre le milieu hospitalier n'impressionne pas Emmanuel Macron qui a de toute façon déjà prévu de pousser l'hôpital public dans le joug du privé et donc de la rentabilité. Mais ne dites pas que cela fait partie de son plan ou alors vous serez un complotiste, un fou, un écervelé.
La troisième dose ne passera pas comme les deux premières car cette dose supplémentaire qui va faire l'objet très prochainement d'un projet de loi, n'a pas l'adhésion de l'opinion publique. Celle-là même à qui le gouvernement disait que le clé de notre salut est dans la vaccination. Une vaccination vraisemblement insuffisante pour éradiquer ce virus qui ne finit pas de se reproduire et de muter.
Emmanuel Macron disait en milieu de mandat "je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec leurs dirigeants". Ce pass vaccinal qui sera bientôt voté finira par éloigner encore davantage les Français des urnes et de leur foi en la démocratie. Car obliger des citoyens à se faire injecter un produit qu'ils croient, à tort ou à raison, inefficace ou mauvais pour leur santé n'est pas une politique sanitaire mais plutôt un viol sanitaire.