Le meurtre de la petite Lola ne finit pas de faire réagir sur la toile et plus particulièrement la fachosphère. Quelques précisions s’imposent depuis que Lola a été assassinée. La principale suspecte, prénommée Dhahbya, était sous le coup d’une OQTF depuis le 21 août 2022 et c’est précisément ce qui donne à ce crime une dimension politique pour bon nombre de xénophobes, de racistes et de gens ouvertement islamophobes.
En réalité il n’y pas de politique dans ce crime, aussi odieux soit-il, pas plus que dans un crime passionnel ou un un fratricide. Une armée de commentateurs, d’hommes politiques et d’éditorialistes se pressent pour passer sur les plateaux de télévision et s’emploient à démontrer avec beaucoup de peine un lien de causalité entre l’assassinat de Lola et la non reconduction de la meurtrière dans son pays d’origine étant donné que cette dernière était en situation irrégulière. Éric Zemmour, leader en chef de la banalisation du racisme, continue malgré tout à bénéficier de tribunes médiatiques pour propager son venin islamophobe bien que son parti Reconquête! n’a gagné aucune circonscription. Le multi condamné suppute sans trembler que si Dhahbya avait été expulsée comme le veut le droit français, Lola serait encore en vie. C’est faire fi de bien des éventualités et des probabilités des événements du monde qui nous entourent. Mais le hashtag Zemmouravaitraison a littéralement envahi Twitter après le crime de Lola donnant un crédit sans réserve aux thèses moribondes de l’ancien candidat à la présidentielle.
Pourtant personne ne sait si Lola aurait pu échapper à son funeste destin si elle n’avait pas rencontré sa meurtrière. Mais au delà des probabilités qui obéissent à des variables aléatoires et donc très difficilement quantifiables, la question se serait-elle posée si Dhahbya était en situation régulière? L’auteure de ce crime abominable aurait très bien pu être une résidente en règle sur le territoire français et commettre malgré tout son terrible forfait. Le sujet des OQTF non-exécutées serait alors tout simplement passé sous les radars.
Ne resterait alors que l’origine de cette criminelle, même si elle est présumée innocente, qui serait fustigée par les formations politiques de droite et d’extrême-droite. Toujours est-il qu’à ce jour, aucune étude n’a permis de faire le lien entre le nombre des OQTF non exécutées et les crimes commis par les hommes et femmes sous le coup de cette injonction préfectorale. C’est donc aller bien vite en besogne que d’affirmer avec autant d’aplomb qu’il y a un lien entre le crime commis par un(e) résident(e) sous OQTF et son statut de résident(e) irrégulier(ière).
Les OQTF ne prédisposent pas ceux qui en sont frappés à la délinquance ou à la violence. D’ailleurs l’écrasante majorité des étrangers sans papiers respectent la loi, se font discrets, travaillent durs, sans protection sociale ni droits et donc à la merci totale d’un patronat souvent sans scrupule au grand bonheur du MEDEF qui voit cette main d’œuvre bon marché et malléable à souhait comme une aubaine économique inespérée. Ils font souvent des métiers que les Français et étrangers en situation régulière ne veulent pas faire car trop pénibles et très mal payés.
Le meurtre de la petite Lola ne finit pas de faire réagir sur la toile et plus particulièrement la fachosphère. Quelques précisions s’imposent depuis que Lola a été assassinée. La principale suspecte, prénommée Dhahbya, était sous le coup d’une OQTF depuis le 21 août 2022 et c’est précisément ce qui donne à ce crime une dimension politique pour bon nombre de xénophobes, de racistes et de gens ouvertement islamophobes.
En réalité il n’y pas de politique dans ce crime, aussi odieux soit-il, pas plus que dans un crime passionnel ou un un fratricide. Une armée de commentateurs, d’hommes politiques et d’éditorialistes se pressent pour passer sur les plateaux de télévision et s’emploient à démontrer avec beaucoup de peine un lien de causalité entre l’assassinat de Lola et la non reconduction de la meurtrière dans son pays d’origine étant donné que cette dernière était en situation irrégulière. Éric Zemmour, leader en chef de la banalisation du racisme, continue malgré tout à bénéficier de tribunes médiatiques pour propager son venin islamophobe bien que son parti Reconquête! n’a gagné aucune circonscription. Le multi condamné suppute sans trembler que si Dhahbya avait été expulsée comme le veut le droit français, Lola serait encore en vie. C’est faire fi de bien des éventualités et des probabilités des événements du monde qui nous entourent. Mais le hashtag Zemmouravaitraison a littéralement envahi Twitter après le crime de Lola donnant un crédit sans réserve aux thèses moribondes de l’ancien candidat à la présidentielle.
Pourtant personne ne sait si Lola aurait pu échapper à son funeste destin si elle n’avait pas rencontré sa meurtrière. Mais au delà des probabilités qui obéissent à des variables aléatoires et donc très difficilement quantifiables, la question se serait-elle posée si Dhahbya était en situation régulière? L’auteure de ce crime abominable aurait très bien pu être une résidente en règle sur le territoire français et commettre malgré tout son terrible forfait. Le sujet des OQTF non-exécutées serait alors tout simplement passé sous les radars.
Ne resterait alors que l’origine de cette criminelle, même si elle est présumée innocente, qui serait fustigée par les formations politiques de droite et d’extrême-droite. Toujours est-il qu’à ce jour, aucune étude n’a permis de faire le lien entre le nombre des OQTF non exécutées et les crimes commis par les hommes et femmes sous le coup de cette injonction préfectorale. C’est donc aller bien vite en besogne que d’affirmer avec autant d’aplomb qu’il y a un lien entre le crime commis par un(e) résident(e) sous OQTF et son statut de résident(e) irrégulier(ière).
Les OQTF ne prédisposent pas ceux qui en sont frappés à la délinquance ou à la violence. D’ailleurs l’écrasante majorité des étrangers sans papiers respectent la loi, se font discrets, travaillent durs, sans protection sociale ni droits et donc à la merci totale d’un patronat souvent sans scrupule au grand bonheur du MEDEF qui voit cette main d’œuvre bon marché et malléable à souhait comme une aubaine économique inespérée. Ils font souvent des métiers que les Français et étrangers en situation régulière ne veulent pas faire car trop pénibles et très mal payés.
L’instrumentalisation du meurtre de Lola, en plus d’être abject, montre la détermination d’une classe politique à faire des musulmans l’ennemi numéro 1 de la société française. Dhahbya étant de nationalité algérienne, elle présente un profil parfait pour les racistes notoires comme Damien Rieu et Marion Maréchal qui se sont saisis de ce drame absolu pour ériger le corps de cette martyre en symbole de « l’islamisation de la France ». Il faut donc rappeler en de telles circonstances que l’instinct criminel n’est pas plus présent chez les musulmans sous OQTF que dans le reste de la population. D’ailleurs 83 % des homicides en France sont commis par des Français, soit presque la totalité des homicides recensés.
L’organisation par Damien Rieu de la manifestation en commémoration de la mort de Lola ne sert qu’à faire avancer une idéologie mortifère dont les progrès sont mesurables par le nombre préoccupant de députés RN à l’Assemblée Nationale ainsi que dans les différentes commissions parlementaires.
Les chemins les plus courts sont souvent les plus dangereux au regard de ce que nous a montré l’histoire du vieux continent. Mais force est de constater que la majorité de la population n’en tire pas les enseignements qui s’imposent. Preuve que la France sombrera peut-être encore une fois dans le malheur de ses tourments du passé.
des délinquants alors qu’ils sont d’abord français et même nés en France pour la plupart d’entre eux rend l’analyse d’Éric Zemmour totalement vide de sens. Ce n’est pas tant l’origine qui détermine le passage à un acte violent ou à de la délinquance de droit commun mais l’origine sociale et sociologique. La pauvreté, l’absence d’instruction, l’enclavement géographiquement et la privation d’une perspective d’avenir exposent indéniablement plus à la délinquance de droit commun voire à plus grave encore.
L’instrumentalisation du meurtre de Lola, en plus d’être abject, montre la détermination d’une classe politique à faire des musulmans l’ennemi numéro 1 de la société française. Dhahbya étant de nationalité algérienne, elle présente un profil parfait pour les racistes notoires comme Damien Rieu et Marion Maréchal qui se sont saisis de ce drame absolu pour ériger le corps de cette martyre en symbole de « l’islamisation de la France ». Il faut donc rappeler en de telles circonstances que l’instinct criminel n’est pas plus présent chez les musulmans sous OQTF que dans le reste de la population. D’ailleurs 83 % des homicides en France sont commis par des Français, soit presque la totalité des homicides recensés.
L’organisation par Damien Rieu de la manifestation en commémoration de la mort de Lola ne sert qu’à faire avancer une idéologie mortifère dont les progrès sont mesurables par le nombre préoccupant de députés RN à l’Assemblée Nationale ainsi que dans les différentes commissions parlementaires.
Les chemins les plus courts sont souvent les plus dangereux au regard de ce que nous a montré l’histoire du vieux continent. Mais force est de constater que la majorité de la population n’en tire pas les enseignements qui s’imposent. Preuve que la France sombrera peut-être encore une fois dans le malheur de ses tourments du passé.