Sophia Chikirou où la faillite morale d'une femme qui navigue au gré du vent

L'image que donne Sophia Chikirou d'elle-même est désastreuse et ce qu'on peut lire à son sujet rappelle furieusement François Fillon pour son côté venal, matérialiste jusqu'à la nausée profitant de son influence et de ses attributions pour s'octroyer des émoluments absolument scandaleux au mépris de l'éthique politique pourtant si nécessaire dans un contexte où l'exemplarité est exigée par tous.

L'exercice critique a l'air bien difficile pour les Insoumis mediapartiens. Les faits sont pourtant clairs comme de l'eau de roche et commandent à minima une condamnation unanime de ce funeste personnage mais le triste spectacle donné par certains Insoumis nous plonge dans une ambiance de parti unique avec des journaux qui chantent en choeur les louanges du guide suprême.

Sauf à être notoirement partial et donc peu crédible aux yeux des lecteurs que nous sommes tous, comment trouver normal que Sophia Chikirou, dirigeante du Média, commande des prestations de communication à sa propre société? Et cela selon des barèmes qui défrisent. La meilleure façon de faire appel à un prestataire externe efficace et compétitif n'est-il pas de lancer un appel d'offres pour évaluer les forces et les faiblesses de chaque proposition et de décider alors en connaissance de cause?

Bien sûr, c'est tellement plus facile et surtout plus rentable de donner du business à sa propre entreprise et c'est même le moment où jamais pour cette Insoumise de circonstance de faire tourner son affaire pendant qu'elle est aux manettes du Media car après cela, pas certain qu'elle pourra trouver un pigeon qui acceptera de se faire facturer des prestations d'un niveau discutable et à des prix généreux. Voilà l'angle le plus plausible sous lequel cette trentenaire a analysé la situation mais pour les Insoumis "tout va bien madame la marquise".

La petite escroc se fait donc des virements bien sympathiques en catimini sur le compte bancaire de sa société Mediascop lui offrant un salaire de 400 euros par jour sans compter son salaire en tant que dirigeante du Media. Tout cela payé, ne l'oublions pas, avec l'argent des pauvres socios croyant que le projet humaniste et progressiste de cette aventure obligerait moralement tout dirigeant à gérer cet argent en bon père de famille. C'était sans compter sur la caractère éhonté et désinvolte de cette dame qui donne une sévère impression de vouer un culte sans limite à l'argent.

Et quant à la relation JLM-Chikirou, elle est tout simplement contre-nature. Rappelez-vous Audrey Pulvar, journaliste à itele, qui a été placardisée après que sa relation avec Arnaud Montebourg ait été révélée. Cela démontre bien que les relations entre politiques et journalistes et par extension dirigeants de médias sont insolubles dans l'indispensable objectivité d'un journalisme qui joue sa place au milieu d'un environnement ultra-concurrentiel. D'ailleurs si cette relation était si anodine, pourquoi l'avoir cachée si longtemps alors? Peut-être pour éviter à JLM l'embarras de prendre une position claire face aux pratiques honteuses de sa compagne. CQFD.