Budget 2019 ou comment prendre du "pognon de dingue" aux pauvres

Le budget 2019 est presque ficelé et symbolise à lui seul une politique lâche puisqu'elle met à contribution ceux qui sont déjà sollicités quotidiennement par une économie qui rend la vie de plus en plus dure. L'inflation (2,3% en France sur un an), des salaires sous pression, une CSG qui explose. Mais un sujet reste en suspens et pour tuer le suspense, je vous informe qu'il va rester en suspens tout le reste du quinquennat : l'évasion fiscale. 

Ce budget 2019, c'est Noël avant l'heure pour les grandes entreprises et surtout et toujours pour les évadés fiscaux qui font peser l'immense charge de cet effort national sur les salaires modestes et les retraités. Ces derniers sont les vaches à lait du gouvernement et Emmanuel Macron peut les remercier chaleureusement parce que sans les classes populaires, les nécessiteux, les "petits" retraités, pas de budget pour 2019! Se faire dépouiller sans rien dire pour permettre aux rentiers de se soigner et d'éduquer leurs enfants à moindres frais, ça doit laisser un goût d'amertume qui mettra du temps à partir.

L'OCDE estime que l'évasion fiscale coûte à l'Etat entre 30 et 60 milliards d'euros par an. Un égoïsme sanguinaire que notre cher président ne souhaite pas combattre alors que c'est l'enjeu central du 21ème siècle qui va de pair avec l'écologie. C'est plus facile de ponctionner les retraités en fin de vie, les petits salariés et de précariser bon nombre de secteurs d'activité certes, mais le courage politique dans tout ça, qu'en est-il? 

Notre président est l'adaptation moderne de Robin des Bois à l'envers. Prendre aux pauvres pour donner aux riches. Cette première année de mandat ne peut se résumer autrement et les mesures qui vont dans ce sens sont nombreuses, de la réduction des APL à la hausse de la csg en passant par la suppression du statut des cheminots. 

Le pire président de la Vème république.