Il nous reste la colère... mais on oubliera rien ! Ni...
- les ordonnances travail de 2017 (après la loi El Khomri, hein les sociaux-traîtres dont bcp sont dans la Macronie désormais...) ;
- la quasi-abolition de l’ISF, la flat-taxe et les cadeaux aux plus riches au nom du ruissellement ;
- le retrait de 4 critères de pénibilité (charges lourdes, vibrations, agents chimiques, postures difficiles) parce qu’il ne faut pas dire que le travail peut être «pénible» !
- la première tentative d'utiliser le 49.3 pour faire passer la réforme des retraites à points lors d'un conseil des ministres exceptionnel fin février 2019 normalement consacré aux mesures sanitaires à prendre alors que la pandémie de covid-19 était en train de nous rattraper ;
- les mensonges et l’infantilisation dans la gestion du début de la pandémie et les promesses non tenues envers celles et ceux, notamment nombre de femmes, qui étaient en première ligne ;
- les fermetures de lits à l’hôpital avant, pendant et après la pandémie faute de soignant.e.s elles/eux aussi maltraité.e.s et mal payé.e.s ;
- l'utilisation de l'assassinat de Samuel Paty pour imposer une vison raciste de la laïcité et la loi séparatisme ;
- les réformes de l'assurance chômage qui réduisent les droits, les montants et la durée de l’indemnisation en faisant reposer la responsabilité de la situation sur les chômeur.se.s ;
- l’anathème jeté sur les pauvres (qui coûteraient «un pognon de dingues») et les bénéficiaires du RSA qu’il faudrait remettre au travail comme si ce n’était qu’une question de volonté ;
- Parcoursup et la réforme du bac qui n'ont fait qu'accroître les inégalités scolaires ;
- le mépris de la fonction publique, des fonctionnaires en général et des enseignant.e.s en particulier qui n’auront jamais été revalorisés mais toujours fustigés ;
- les nominations puis le maintien en fonction de ministres accusés de viol, d’agression ou de relations sexuelles obtenues grâce à leur pouvoir et leur position de domination ;
- le maintien en fonction de ministres ou de secrétaires d’Etat mis en cause par la justice ;
- l’utilisation des outils de la Ve République pour bafouer toujours plus la démocratie et leur mise au service de l’économie qu’il ne faut jamais contraindre, des lobbies et des grandes entreprises pour lesquelles «l’argent magique» existe bel et bien ;
- les violences policières et l'utilisation d'un matériel de guerre contre les opposant.e.s de Paris à Ste Soline en passant par Toulouse, Nantes ou Strasbourg ;
- le passage en force de la réforme actuelle des retraites et le vol, sans discernement, au détriment des plus précaires, des moins qualifié.e.s ou des femmes qui ont des carrières hachées, de 2 ans de vie...
Et là, il vous faudrait encore 100 jours ? Pour quoi faire ? Une Convention dont vous n’écouterez pas les conclusions ? D’autres réformes «parce qu’il faut avancer» alors que les Française.s vous expliquent depuis des mois que la dernière, elles/ils n’en veulent pas ? D’autres cadeaux aux plus fortunés et aux lobbies que vous chérissez ? 100 jours jusqu’au 14 juillet parce que vous aimez les symboles mais pour enfiler quel costume cette fois ? Celui d’un révolutionnaire ou celui de Napoléon dont les 100 jours se sont achevés du côté de Waterloo...