Lancement du nouvel an chinois - quartier de Belleville
Le samedi 19 et dimanche 20 octobre 2013
« Il n’y a de richesses que d’hommes »
Jean Bodin
Pour son édition de janvier, le festival Les Uns chez Les Autres nous lance une invitation irrésistible : le parcours d’art contemporain Chinafrique arpente le quartier de Belleville pour nous faire gouter à un mélange exquis des cultures. Dépaysement garanti !
Tous les 19 du mois les uns s’invitent chez les autres dans le 19ème. Engouement pour les nouvelles expériences, intérêt pour les différences, plaisir de vivre ensemble, voici quelques valeurs phares de la petite, mais très enthousiaste équipe du festival LUCLA. Placée sous les bons auspices du nouvel an chinois, la programmation du mois de janvier s’annonce foisonnante et essaime le quartier de Belleville, des galeries aux espaces associatifs et d’animation. Plusieurs ateliers d’artistes et commerces entrent aussi en jeu.
A l’origine de ce parcours d’art contemporain, il y a un constat géopolitique – l’intensité des relations économiques qui lient la Chine aux différents pays de l’Afrique – et une réalité de terrain – la fine imbrication des cultures asiatique et africaines à Belleville.
ChinAfrique, parcours d’art contemporain, pré lancement du nouvel an chinois, à Belleville les 19 et 20 janvier 2013
Depuis quelques années, l’Afrique représente une promesse économique pour la Chine, et la Chine, un partenaire actif pour l’Afrique. Dans ce contexte international en mouvement, le festival Les Uns Chez Les Autres projette à l’échelle locale la rencontre de cultures qui cohabitent dans le quartier de Belleville : les cultures chinoises ou plus largement asiatiques, construites au fil des flux migratoires, et les cultures africaines, riches de leurs multiples expressions dans l’arrondissement.
Le parcours d’art contemporain Chinafrique raconte un long voyage de Shanghai à Bamako, transportant avec lui les mémoires d’artistes et leur imaginaire réincarnés pour ce projet dans la chaleur humaine d’un quartier très animé.
Une vingtaine d’artistes locaux et internationaux, des associations locales questionnent les fiançailles chinafrique, révélant fantasmes, espoirs et inquiétudes. Du travestissement au geste culinaire, de la médiation tai à la danse en transe, les oeuvres construites dans la magie du réel recomposées en liberté se chargent de force au fil du jeu de piste, où le riz oeuvre lui-même comme langage symbolique, liant d’amitié la Chine et l’Afrique.
Installations vidéo, expositions photos, performances de danse africaine, tai-chi ou encore percussions sur l’eau à la piscine Alfred Nakache, joutes d’humour, restitution d’ateliers d’écriture, repas de quartier et autres surprises, choisissez votre parcours par ici.
crédits photo Kimiko Yoshida et François Xavier Gbré
Sur un chantier, au nord de Brazzaville © Paolo Woods
Illustration p.161 de La Chinafrique, Pékin à la conquête du continent noir de Serge Michel et Michel Beuret, Editions Pluriel, 2009