Pas question de lâcher le morceau. Depuis leur manifestation fin janvier à La Courtine (Creuse), où doit être érigé le futur centre d'engraissement baptisé «ferme des 1.000 veaux», les quelque 300 militants de la cause animale, emmenés par Aurore Lenoir, porte-parole du collectif Oeda (Oui à l'étourdissement dans les abattoirs), menacent d'y créer une ZAD (zone à défendre). Il y a un an, ils étaient déjà venus à bout d'un projet d'abattoir à Guéret (Creuse). Egalement opposée à cette ferme géante, qui représenterait pourtant un surcroît d'activité de 15% par rapport à l'abattoir existant, la Confédération paysanne du Limousin, menée notamment par Jérôme Orvain, Michel Limes et Frédéric Lascaud, dénonce le caractère industriel du projet. Dans les Landes, c'est un complexe de golf imaginé par le conseil général qui fait débat. A la tête de la fronde, des leaders d'associations locales pour la protection de l'environnement, dont Georges Cingal et Catherine Letaconoux.
in : http://ml.capital-news.fr/l2/6YexzlDgf16/2718599/2823243811.html
Après la ferme des 1000 vaches enfermées à vie à Drucat (Picardie), c'est une ferme industrielle de 1000 veaux qui est sur le point de voir le jour dans la Creuse. Malgré une nette opposition des Français aux élevages qui privent les animaux d'un accès à l'extérieur*, les projets d'élevage en claustration continuent d'être autorisés et soutenus par des subventions, et l'élevage bovin continue de s'intensifier.
L'atelier d'élevage en construction à Saint-Martial-le-Vieux promet une existence déplorable à 1400 jeunes bovins chaque année. Dans ce centre d'engraissement, les animaux disposeront de peu d'espace et recevront une alimentation très calorique et non adaptée (maïs, céréales, soja) (c'est moi qui souligne ce fait qui représente en quelque sorte un retour de bâton pour les consommateurs peu attentifs à la bientraitance des animaux : ils en paieront les conséquences sur leur propre santé - tant pipis pour eux ! Déjà que j'ai du mal à comprendre que l'on puisse manger des bébés, en plus quand ils n'ont même pas connu une vie qui vaille un minimum la peine d'être vécue...) destinée à doubler leur poids en 200 jours. Ces jeunes animaux, dont l'espérance de vie peut atteindre 20 ans, seront tués en abattoir à l'âge de 15 mois.
Le groupe Les Mousquetaires-Intermarché, via sa filiale Jean Rozé, sera l'unique client de cet élevage détenu par la SAS Alliance Millevaches. Il destinera la viande à l'export et en particulier au marché méditerranéen. Les animaux seront tués dans un abattoir pratiquant notamment l'égorgement sans étourdissement préalable.**
Ce centre d'engraissement a d'ores et déjà obtenu 400 000 € de subsides de l’État et pourrait recevoir d'autres sommes conséquentes des administrations régionale et départementale.
Refusons un élevage toujours plus intensif, une agriculture qui prive les animaux de leurs besoins les plus élémentaires, qui nie leur sensibilité et leur désir de vivre. Stop à l'élevage des 1000 veaux

© France 3 La Courtine, le samedi 31/01/2015


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