Le traitement « com » de cette épidémie française de grippe d'origine porcine me fit penser à une bonne vieille méthode de la droite au pouvoir : créer de l'insécurité (urbaine, routière, sanitaire etc...) dans le seul but de faire peur à la population et surtout de pouvoir dire : « pas de problème, nous avons les solutions », en tout cas de faire croire aux solutions. De plus cette grippe tombait bien en pleine période crise financière et de problèmes sociaux... pour lesquels justement on n'a pas de solutions.
Dans le cas de cette grippe porcine, la solution c'est évidemment la vaccination : les industries pharmaceutiques ont certainement assuré qu'un vaccin était possible car en 6 mois on peut fabriquer celui de la grippe saisonnière, donc pourquoi pas celui de la grippe A(H1N1). Evidemment elles ont fait monter les enchères : ça sera tant sinon rien... Et c'est là que le piège s'est refermé pour le gouvernement car à moins d'avoir un fournisseur nationalisé, il a été obligé de faire avec les privés... Et en plus pas moyen de cacher la grande contagiosité puisque c'est ça qui fait peur. Donc on en est là : 94 millions de doses à écouler. Le HCSP a beau dire, à la longue on va les retrouver ces campagnes de vaccination massive. Pour le moment, on commence par le personnel médical car c'est le plus facile à convaincre en invoquant le principe de responsabilité mais la suite ?: donc restons vigilants !
Et là aussi commence la méfiance. D'abord méfiance envers ces vaccins préparés à la va vite, avec des adjuvants, mal testés voire même pas du tout (surtout sur les sujets à risque justement). Méfiance sur les intentions de ce gouvernement avec ses mesures d'exception...
Et le champ de cette méfiance s'élargit, jusqu'à atteindre l'OMS, suspectée d'être corrompue ; jusqu'à remettre en cause les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière qui ne serviraient à rien (mais qui prendrait le risque de cesser ces campagnes et d'ainsi mettre en danger les populations à risque : les personnes âgées ?).
Comment rétablir un climat de confiance dans cette situation ? En expliquant et en convaincant sans passage en force, mais on voit bien que la gestion de cette épidémie de grippe laissera des traces de défiance vis à vis des chercheurs qui travaillent et luttent contre les maladies infectieuses.