...les grecs qui votent demain.
Et contre toute attente, je vais avouer un truc. Finalement, je trouverais rigolo, et peut être même bien vu de leur part, de réélire une assemblée umps locale.
Pourquoi cette idée saugrenue ? Du moins en contre pied total avec ce que j'ai pu écrire ici ou là, et penser en général.
Force est de constater que, politiquement au moins, la Grèce n'est pas le moteur de l'Europe. L'application de la démocratie, le respect de la souveraineté là - bas, ne constituent pas des points jugés clefs par les dirigeants européens, ni par leurs alternants institutionnels (umps européens quoi). Donc que pourrait bien faire Siriza ? Pas grand chose je le crains.
Sur le plan économique en revanche, là, le rôle de la Grèce est bien plus dense. Moteur rugissant qui indique clairement une faille du système. On pourrait ajouter l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, si on est joueur. La cordée tient encore, mais la tentation est grande d'alléger la charge de ceux qui sont pas là pour faire du tourisme.
Vu que c'est la souk, et que ça va durer encore et encore (c'est que le début d'accord d'accord), je trouve qu'il y aurait une certaine lucidité à faire assumer aux coupables leurs erreurs. En élisant une assemblée umps, c'est le choix qui serait fait.
Moi cynique ? Un poil. Mais je m'incline devant l'ensemble de nos dirigeants avisés.
R-E-S-P-E-C-T !!!
nota bene : j'ai du mal avec le ps... Bon, j'aurais dû inclure quelques liens qui m'ont inspiré ce billet. La flemme de les rechercher, mais grosso modo, il y a le blog de Paul Jorion, Bloomberg, France Info, Reuters...Et puis aussi quelques articles lu ici, sur Mediapart. L'avantage, c'est que mon billet, du coup gagne en concision.
Voui, j'ai lu des excuses plus convaincantes :)