Y a manif ce jour, à partir de 13h30 vers la place de la nation, à Paris. Bon. Je le dis parce que voilà quoi. Si par exemple on est pas trop d'accord avec le TSCG, si on est dans le coin, bin, on peut y faire un tour. On y risque d'y croiser quelques personnes sensibles, comme qui dirait, au TSCG. Faire un genre de défilé. Voilà.
Mais on peut aussi faire autre chose de sa journée. Je relaie juste une info. En passant comme qui dirait.
Sinon les roms. Valls tient toujours le rythme hortefeux ? Bon, les effectifs sont rodés. L'expérience, ou quelque chose dans ce goût là.
Alors Médiapart y est allé fort en osant écrire le mot tabou en titre : pogrom. Dieu merci, d'aucun a rectifié cette vile calomnie. Faut préserver les sensibilités. Avoir le sens des responsabilités comme qui dirait. Bin quoi, c'est vrai. Nulle violence à l'encontre des ex-occupants du camp. En tout cas, rien de simultané à l'incendie. Donc tout baigne. Fort à propos, Daniel Mermet relatait le même jour une aventure comparable. Qui se passait en Italie. Là bas si j'y suis aussi, "on" s'est offusqué de l'utilisation du terme pogrom. Après tout, pas de blessés à déplorer. Encore moins de morts. Eux aussi vivaient dans des conditions indignes, comme on dit. Alors on les expulse. Faut voir ça comme un service. Rendu à tous.
Bon hein, on est pas obligés de sombrer dans l'angélisme non plus. Parce que les roms, c'est comme tout le monde hein. Y en a des biens, puis y en a, bin, qui sont pas très fréquentables. Voilà. Alors faut comprendre aussi, les autochtones qui s'enflamment, bin ils doivent surement pas avoir la chance d'en côtoyer des fréquentables.
Alors voilà.
On remarquera la grosse colère de manuel. En tant que 1er flic de France, il sait qu'une enquête ne peut aboutir puisqu'il n'y a pas de blessés. Ni de morts. Parce qu'en France, il faut des blessés, ou des morts, pour qu'une enquête aboutisse. Voilà.
Et puis en France, on met le temps, mais on abandonne les complexes. On ose enfin dire les choses. Comme ça a été contenu si longtemps, bin...
décompensation c'est le terme psy ?
Cette violence est dans l'air du temps, dans les médias beaucoup. Même les ex références font largement l'écho de la décomplexée en chaife.
Pas grand chose de neuf sous le soleil. En fait. Les livres d'histoire ont retenu quelques faits divers sortant du lot. Qui indiquent tout de même des valeurs sûres (refuge, en temps de crise - say bien). Donc là, on est grave bons : de la religion, des roms... la voie serait comme qui dirait tracée ? Pavée de bonnes intentions ?
D'autant que cette violence se retrouve un peu partout. Pas toujours exprimée si brutalement, pas toujours sciemment. Parfois juste une histoire de respect. On va quand même pas associer violence et respect non ?
Tout ceci est normal. D'une certaine manière. Relatif en somme.
Il est normal de ne pas recevoir de réponse à une candidature (t'imagines gagner le jacquespot avec un seul billet de loto ? pfff). Il est normal de klaxonner la voiture auto école (d'ailleurs tavu, la blonde a calé). Il est normal de s'endormir pour éviter de céder la place dans les transports (oui mais le sergent était sur mon dos all day long). Il est normal qu'EDF ait choisi de n'avoir qu'un centre relation clients en France : à Lannion (faisez gaffe, sinon je délocalise !). Les barres "anti sdf" qui ornent certaines bouches de sortie de clim sont estampillées barres "anti agression" sur le devis remis par le prestataire (avec un brin d'astuce, on peut transformer la barre en porte bouteille
). Dans les chansons pour enfant, les thèmes du manque, de la perte, de la guerre, sont récurents. Le comique de répétition m'a échappé, quelque part (oui oui, on est bien libre de chanter ska veut à son tibou, y compris des trucs alternatifs).
Sinon, si on a la sensibilité heurtée par le TSCG, aux environ de 13h30, ce dimanche au départ de nation...c'est pas le plus mauvais moment pour le montrer.